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par Maybel (, ) | Posté le 03-04-2018 à 02:26 | ||
ou quelques extraits seulement, les lignes qui vous ont touchées |
Maybel (, ) répond | Posté le 15-04-2018 à 18:50 | |||
ITALIE Bien qu'il ne s'agisse pas de poésie, j'ai envie de mettre ici ce passage d'Elena Ferrante, dont je viens de terminer le quatrième tome de "l'amie prodigieuse" : "Elle possédait une intelligence qu'elle n'exploitait pas : au contraire, elle la gaspillait comme une grande dame pour qui toutes les richesses du monde ne seraient que signe de vulgarité. C'est sans doute cela qui avait fasciné Nino : la gratuité de l'intelligence de Lila. Elle se distinguait de toutes les autres parce que, avec grand naturel, elle ne se pliait à aucun dressage, à aucune utilisation et à aucun but." Elena Ferrante, L'amica geniale, L'enfant perdue, Gallimard, p. 466. Pourquoi ont-ils traduit "geniale" par "prodigieuse" ? Elle est géniale, Lila, il fallait garder ce mot. Je l'ai de beaucoup préférée à son amie blonde. Je ne connais malheureusement pas la poésie italienne. Mais peut-être l'une d'entre vous ...? |
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Maybel (, ) répond | Posté le 15-04-2018 à 18:10 | |||
FRANCE, les Ardennes. J'ai connu André Dhôtel par Christian Bobin, qui s'étonne de son peu de notoriété. Extraits de son livre "Le soleil du désert" : * Tu suivras la musaraigne jusqu'à la lisière des pins. Tu suivras le faucon jusqu'aux confins du désert. Enfant perdue tu retrouveras la vie dans les lieux sans vie, l'amour sur la terre sans amour, et sûrement le paradis plus loin que la lumière sauvage. * Et cette phrase qui avait frappé Bobin : " Un jour, dit-elle, nous avons entendu une porte claquer dans le désert. " Bobin dit qu'il lit André Dhôtel comme un écolier, assis à sa table avec une règle et un crayon ; il souligne les passages qui lui parlent le plus. ll avait souligné cette phrase-là. |
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Maybel (, ) répond | Posté le 15-04-2018 à 17:50 | |||
Désolée si je semble un peu moqueuse... Je suis moi-même un bon exemple du deux en un, avec mon côté qui aime et mon côté qui casse... |
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Maybel (, ) répond | Posté le 15-04-2018 à 15:27 | |||
Bonjour Lian... Belle image lumineuse du yin et yang ! Si j'ai bien compris, tout est Un, mais double.. Ma préférée des phrases sur le Tao : " Le taoïste a compris que la vie était un jeu, il la traverse en restant lui-même, en étant à la fois attentif et détaché, mais en jouissant de sa beauté. " |
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Lian_26 (, ) répond | Posté le 08-04-2018 à 22:25 | |||
Dans le film Karate kid sur la 2, de magnifiques images de Chine, et j'ai compris quelques mots que disaient les enfants. Trop contente ! |
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Maybel (, ) répond | Posté le 08-04-2018 à 16:26 | |||
Bonjour à toutes Je me relis et vois que j'étais bien grognon hier. Pourquoi critiquer ainsi les gens que j'aime ? Car il ne s'agit que de gens que j'apprécie, qui accompagnent ma vie depuis longtemps. Je ne m'aime pas quand je suis comme ça. Je crois que je vais me laisser tomber pendant un certain temps. Mais avant, encore un mot. J'ai été très frappée hier soir par ce qu'a dit Bernard-Henri Lévy chez Ruquier, à propos de la Perse qui serait devenue Iran à la demande de l'Allemagne nazie ("Iran" signifiant "aryen" dans leur langue). Cela me donne envie de revenir à la Perse, avec quelques extraits de Rûmî : PERSE * Tout est un, La vague et la perle, La mer et la pierre. Rien de ce qui existe en ce monde, N’est en dehors de toi, Cherche bien en toi-même Ce que tu veux être, Puisque tu es tout. L’histoire entière du monde Sommeille en chacun de nous. * Sois vide de tout souci Pense à qui créa la pensée ! Pourquoi rester en prison La porte est grande ouverte ! Sors du labyrinthe des peurs. Vis en silence * C’est pourquoi tu vois les choses de deux façons. Parfois tu regardes une personne et tu vois un serpent cynique. Et quelqu’un d’autre y verra un joyeux amoureux. Et vous avez tous les deux raison ! Chacun est moitié moitié, Comme le bœuf noir et blanc. * Nous avons commencé minéraux, avons évolué végétaux, puis animaux, et sommes ensuite devenus humains, et toujours nous avons oublié nos états antérieurs, sauf au début du printemps, lorsque indistinctement nous nous sentons à nouveau jeune pousse. * |
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Maybel (, ) répond | Posté le 07-04-2018 à 23:11 | |||
Bonsoir Lian... Oui, il y a parfois aussi une poésie de l'incompréhension. Il faut dire que Lao Tseu permet de rêver... Cette chose indéterminée qui a été là de tout temps et qui sera là toujours, est-ce de l'énergie ? de l'esprit ? les deux ? Il dit qu'elle est muette... et pourtant elle nous parle ! au plus intime de nous, elle nous parle. Si les mystiques s'isolent, c'est sans doute pour mieux l'entendre. Elle me fait penser à la lumière fossile, la chose la plus ancienne de l'univers, qui est toujours là et qui "chante"... Des chercheurs l'ont captée dans un désert d'Amérique, ils disent qu'elle émet une vibration musicale. Elle est glacée, mais elle chante... Elle est moins ancienne que la "chose indéterminée" de Lao Tseu, puisqu'elle date du big bang. Disons, pour rester dans le thème, qu'elle nous chante le poème de la création de l'univers. |
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Lian_26 (, ) répond | Posté le 07-04-2018 à 19:45 | |||
Zhuāngzǐ est plus connu sous le nom de Chouang Tseu
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Lian_26 (, ) répond | Posté le 07-04-2018 à 19:42 | |||
TAO
Le Tao selon Lao tseu : Il y avait quelque chose d'indéterminé avant la naissance de l'univers. Ce quelque chose est muet et vide Il est indépendant et inaltérable. Il circule partout sans se lasser jamais. Ne connaissant pas son nom, je le dénomme "Tao". Lao Tseu Selon deux anomynes : -" Le taoïste a compris que la vie était un jeu, il la traverse en restant lui-même, en étant à la fois attentif et détaché, mais en jouissant de sa beauté. " - Résoudre les oppositions : « Sous la pluie, voir le soleil brillant. Dans les flammes, boire à la source fraîche », Anonyme Selon wikipedia : Le concept central du Dao (道) peut être défini comme le cours naturel et spontané des choses. Zhuāngzǐ se moque de l'Homme, seul être à tenter de se détacher du Dao en imposant son action et son discours. Or, toutes les tentatives pour discourir sur la réalité visant à acquérir les bases de la connaissance fondatrice de l'action sont vaines étant donné que le discours ne fait qu'opérer des découpages partisans de cette réalité. La question posée par Zhuāngzǐ est donc la suivante : si le discours n'est pas un instrument approprié permettant d'acquérir des connaissances certaines, que reste-t-il à l'Homme et comment doit-il envisager sa position dans l'univers ? La réponse se situe dans le non-agir (wuwei 無為) qui, loin d'être synonyme d'indolence, de passivité ou de repli, définit l'action en tant qu'elle est conforme à la nature des choses et des êtres. L'Homme est ainsi invité à se débarrasser de son égocentrisme et de sa volonté de plier la réalité à ses fantasmes. Le "Wu" est peut-être pris ici dans son sens étymologique de "dépouillement", plus que de "vide" au sens moderne. Dans une autre optique, le non-agir permet l'action, à l'image de l'immobilité de l'essieu condition sine-qua-non du mouvement de la roue. Cette recherche d'une position cosmique s'incarne dans la figure du sage qui ne s'embarrasse d'aucune question métaphysique ni d'aucun conflit d'aucune sorte. |
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Maybel (, ) répond | Posté le 07-04-2018 à 19:08 | |||
une de ses oeuvres |
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