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par Maybel (, ) | Posté le 03-04-2018 à 02:26 | ||
ou quelques extraits seulement, les lignes qui vous ont touchées |
Maybel (, ) répond | Posté le 22-04-2018 à 00:02 | |||
JOIE * " Tant qu'on continue à faire quelque chose qu'on aime, alors la joie ne meurt pas." ...Fatou ... vient de comprendre en ce moment même que sa grand-mère s'est protégée de la perte de la joie en continuant à parler, toute seule et, malgré les railleries, à ses poupées. * Jeanne Benameur, "La boutique jaune". C'est pourquoi je continue à écrire, bien que je sois triste ce soir. Pour garder malgré tout un fond de joie. |
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Maybel (, ) répond | Posté le 21-04-2018 à 23:20 | |||
SOI Diaghilev à Cocteau : "Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est TOI " |
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Maybel (, ) répond | Posté le 21-04-2018 à 20:07 | |||
ZEN Pour toi, Lian : * Je sens monter en moi l'impassibilité des vagabonds japonais de la tradition zen. Il s'agit pour eux de laisser les sensations leur traverser le corps sans s'y fixer jamais et d'accéder à l'imperméabilité, à l'image du martin-pêcheur qui réussit à plonger dans l'eau et à en ressortir sec. Ainsi seulement peut naître en l'âme l'apaisement final. L'acceptation totale du monde. Non pas une acceptation passive mais impassible. * Sylvain Tesson, L'axe du loup. |
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Maybel (, ) répond | Posté le 21-04-2018 à 16:18 | |||
Merci Lian, ce poème est très apaisant... J'aime beaucoup : " dans la quiétude contemplative le dragon venimeux se laisse apprivoiser ". Et l'édition a l'air très belle. Bonne continuation à toi aussi ! :x |
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Lian_26 (, ) répond | Posté le 21-04-2018 à 13:55 | |||
Bonjour J'avais dit que je mettrais un poème du Tao sur ce forum, j'ai un peu tardé car je ne pouvais choisir, chaque poème isolé de son contexte me paraissait devenir incompréhensible. Mais puisque c'était promis, j'en envoie un pris un peu au hasard : " Visite au monastère du Parfum accumulé j'ignore où se trouve le monastère du Parfum accumulé à peine quelques li, déjà je penètre dans les nuages au milieu des pics sur le sentier au milieu d'arbres antiques, personne dans la montagne profonde, d'on ne sait où le son d'une cloche la source susurre entre les grands rochers la lumière du soleil est refroidie à travers les pins verts au crépuscule l'étang est désert dans la quiétude contemplative le dragon venimeux se laisse apprivoiser " Bises. Bonne continuation ! |
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Maybel (, ) répond | Posté le 19-04-2018 à 17:40 | |||
Poésie de l'allitération FRANCE, Jujurieux. " Si rares sont ceux qui savent que les autres existent..." Charles Juliet, Journal. Presque aussi bien que "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?", non ? Mais s'il est naturel que Racine fasse siffler des serpents, il semble plus surprenant de faire siffler l'indifférence humaine. Comme j'aime Charles Juiet, et que je suis d'accord avec sa phrase, je siffle aussi : Ssssssssss .... |
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Maybel (, ) répond | Posté le 19-04-2018 à 00:23 | |||
Poésie du BLEU couleur de tous les voyages, de toutes les mers, et de l'aspiration au ciel... Et pour vous, il représente quoi, le bleu ? |
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Maybel (, ) répond | Posté le 18-04-2018 à 15:09 | |||
TURQUIE * La vie n'est pas une plaisanterie Tu la prendras au sérieux, Comme le fait l'écureuil, par exemple, Sans rien attendre du dehors et d'au-delà, Tu n'auras rien d'autre à faire que de vivre. * Nâzim Hikmet |
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Maybel (, ) répond | Posté le 18-04-2018 à 00:14 | |||
LE CREUSOT * A celui qui ne pensait pas possible d'écrire sur la lumière du Creusot, je pourrais répondre : cette ville est une forteresse de poésie. Elle va comme une brute à l'essentiel de la beauté qui est la vie seule et suffisante, la vie ordinaire, parfois paralysée et malgré tout dansante. * Christian Bobin, Prisonnier au berceau, Folio, p.45 |
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Maybel (, ) répond | Posté le 17-04-2018 à 23:31 | |||
Poésie du QUOTIDIEN Quand à midi vous mangez votre sandwich dans un parc de Bordeaux, les oies accourent pour partager votre repas. Photo prise et envoyée par ma fille. |
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