Savoir Maigrir

Connaître les aliments


Les aliments du jour de l’an

Posté le 28 decembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous propose aujourd’hui de faire le point sur les aliments des fêtes et le repas du Jour de l’an et surtout je vous propose mes conseils pour adopter une alimentation plus légère pour cet entre-deux fêtes !

Retenez ces différents points: 
Pour le saumon Fumé
Ce sont des produits riches en protéines, en vitamine D avec une belle proportion de graisses polyinsaturées notamment des oméga-3 et sous la forme EPA et DHA. Un saumon sauvage sera plus riche en protéines et moins gras. Une portion de 100 g, avec citron et pain grillé sera préférable au blinis crème et autre joyeuseté !

Pour les crustacés 
Ce sont des produits maigres, riches en protéines. Préférez les déguster bien frais avec du jus de citron ou un vinaigre d’échalote, ou les préparer dans un court-bouillon ou simplement poêlés, ces produits nobles se suffisent à eux-mêmes. Et faites très attention à la mayonnaise qui les accompagne souvent.

Pour le foie gras
On compte 500-550 kcal/100 g, préférez un foie entier de qualité ; 50 g pour se faire plaisir avec un toast de pain grillé de qualité plutôt que brioché ou pain d’épices, sel et poivre.

Pour la bûche
Le meilleur choix sera une bûche sorbet, vous divisez la note par 2 voir 3 face à une bûche pâtissière et crème au beurre ; terminer le repas par une note sucrée mais fraîche permet de finir sur une note de plaisir sans alourdir votre système digestif déjà bien mis à contribution.

Pour les chocolats de Noël
Produits plaisirs par excellence, l’important est d'aller vers le produit qui vous apporte le plus de plaisir en dosant les quantités tout de même, 2 petites papillotes ou bouchées vous permettront de maintenir votre ligne !

Reprenez aussi votre alimentation en main dès maintenant sans attendre le 4 janvier ! 

Votre estomac réclame du repos, confectionnez des repas facilitant votre digestion, tout en préservant votre forme et votre tonus.
- Prenez trois repas par jour (ou 2 repas et une collation suivant vos plans de repas) : avoir un apport de calories régulier dans la journée et surtout manger à sa faim à chaque repas, évite les fringales. 
- Misez sur les fruits et les légumes : peu caloriques, ils sont riches en vitamines et sels minéraux. Souvent oubliés des repas de fêtes, vous pouvez les ré-intégrer sous forme de potage chaque soir. 
- Privilégiez les poissons et crustacés : bon pour le cœur, le tonus et la ligne, leurs vertus ne sont plus à démontrer. 
- Limitez les matières grasses : les repas de fêtes sont très riches en graisses cachées avec le tarama, le foie gras, la farce des volailles, le plateau de fromages, la bûche pâtissière et autres gâteries... Pour compenser cela, privilégiez les viandes maigres (filet, blanc de volaille, escalope, jambon blanc, rumsteck) les poissons et crustacés, préférez les laitages à 0% ou 20% aux produits entiers.
- Pour les matières grasses d'assaisonnement, limitez-vous à 10 g de beurre au petit-déjeuner, puis variez les huiles (olive, colza, tournesol, huiles mélangées) en consommant une cuillerée à soupe maximum par repas. Préférez toujours consommer ces matières grasses crues ou fondues et favorisez les cuissons sans matières grasses, à l'eau, en papillote, sur le grill, au four ou à l'étouffée. La simplicité dans la cuisine et à l'assaisonnement est de mise.
- Supprimez l'alcool : l'eau est votre meilleure alliée pour éliminer les déchets et les toxines en excès. Boire 1,5 l, en variant les eaux (minérales, plates, gazeuses ou du robinet). Pensez au thé, tisane et autres infusions sans sucre, aux propriétés antioxydantes importantes.
- Enfin, pour éliminer l'eau accumulée dans les tissus, qui accentuerait la prise de poids, réduisez le sel d'ajout, ainsi que les aliments salés (pain, charcuteries, plats préparés, conserves...) et contrôlez la teneur en sel des eaux gazeuses pouvant s'avérer très riches.

J'espère que vous avez passé un bon Noël, et je vous souhaite de passer un bon premier de l'an grâce à ces conseils !.

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Les chocolats de Noël : avec modération !

Posté le 21 decembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Nous fêterons Noël dans quelques jours et le chocolat est bien-sûr le produits plaisir par excellence !

On distingue :
- Le chocolat noir (amer et mi-sucré) qui contient de 35 à 99 % de pâte de cacao, du beurre de cacao, du sucre en proportion variable et éventuellement un arôme.
- Le chocolat au lait auquel on ajoute de la poudre de lait, des arômes et notamment de la vanille 
- Le chocolat blanc exclusivement fabriqué à partir de beurre de cacao, auquel est généralement ajouté du lait, du sucre et de la vanille.

D’un point de vue nutritionnel, le chocolat a une haute valeur énergétique, de 450 à 600 kcal pour 100 g en moyenne. 

Avec 45 à 55% de glucides, il se classe parmi les produits sucrés mais se distingue par sa teneur en protéines plus élevée, mais il est également riche en lipides (32 à 40%) de qualité satisfaisante, surtout pour les produits pur beurre de cacao. Parfois d'autres graisses végétales beaucoup moins chères pour les industriels  et de moins bonne qualité sont utilisées dans les recettes. La proportion de lipides est plus importante dans le chocolat noir, le chocolat au lait étant plus sucré.

On prête au chocolat de nombreuses vertus : antidépresseur, aphrodisiaque, anti-fatigue... pas étonnant car celui-ci contient pas moins de 800 molécules. 

Le chocolat noir est celui qui renferme le plus de polyphénols (antioxydants) et il demeure une source intéressante de phosphore, de magnésium, fer et d’oligoéléments (cuivre, manganèse et zinc). La théobromine est également une substance remarquable pour son effet boostant

Au-delà de tablettes simples, les autres formes commercialisées que sont les rochers, les bouchées et autres bonbons... Comment faire les bons choix ?

LA PORTION
En raison de la valeur calorique, ce produit  demande une forte modération. 1 tablette entière, c'est environ 900 kcal soit 2 BigMac. Les tablettes ont ce côté piège une fois ouvertes. Les mignonnettes  ou fines tuiles sont une bonne astuce pour raisonner sa consommation. Les orangettes avec seulement 6 g l'unité en moyenne sont également un choix traditionnel intéressant. Soyez plus vigilant sur les Rochers qui peuvent atteindre 35 g et donc 200 kcal à l'unité.

LA QUALITE 
Privilégiez un produit riche en pâte de cacao (minimum 70%) et limitant le sucre, mais sans ajout inutile d'édulcorants ! Le pur beurre de cacao est à privilégier, mais les valeurs caloriques restent comparables.

LE PLAISIR 
Certes les produits industriels les plus complexes avec inclusions (fourré praliné, graines, bonbons...) seront, selon la garniture, plus gras ou plus sucrés et susceptibles de contenir plus d'additifs et d'ingrédients de mauvaise qualité. Mais n'oubliez pas qu'il s'agit d'un plaisir à doser en quantité et fréquence, alors allez vers un produit qui vous apporte réellement du plaisir !

Apprenez à bien déguster cet aliment plaisir dans le calme et en prenant votre temps afin de mieux doser et éloigner toute culpabilité !

Voici la vidéo qui vous donnera plus de détails et dépêchez-vous de la regarder parce que sinon, je vais tout manger ! :.

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Gagner du temps en cuisine avec les pâtes toutes prêtes ? Mes conseils utiles

Posté le 17 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Les pâtes à tarte, galettes, feuilles de brick et autres bases à garnir prêtes à l’emploi, se sont largement développées au rayon traiteur.

L’intérêt principal de ce type de produits est le gain de temps qu’ils apportent.

Même si la recette de base d’une pâte brisée par exemple sera courte, on gagne du temps sur le pétrissage et l'étalage. Et pour des recettes plus longues comme celle de la pâte feuilletée par exemple, le bénéfice temps est encore plus intéressant, ce qui n’est pas négligeable au quotidien.

On peut penser qu’il s’agit d’une simple reproduction industrielle de la recette de la pâte de base, mais la réalité est un peu différente.
Ces produits se composent

  • de farine qui peut être de nature différente, mais avec peu d'impact sur la valeur nutritionnelle finale,

  • d’eau et ou de lait,

  • de sel,

  • de matières grasses en quantité et qualité variables : beurre et/ou graisse végétale (margarine, huile…),

  • d’un nombre plus ou moins grand d’additifs.

Ces critères nous aideront à choisir une pâte de qualité optimale, mais il ne faut pas oublier que ces produits sont une simple base de recette qui permettra donc une cuisine simple, d’assemblage, mais maison.
En choisissant au mieux la garniture, ces produits conservent un réel avantage sur les plats préparés que sont les tartes, galettes et bricks déjà garnies du commerce !


Comment les choisir ?

On regardera principalement 2 critères :

  • la qualité des ingrédients. On privilégiera notamment soit réellement du beurre, soit une huile de bonne qualité non hydrogénée (type colza),

  • le taux de matières grasses reste un critère intéressant, mais dire de préférer une pâte brisée plutôt que feuilletée n’est pas vrai pour les pâtes industrielles. Les pâtes à pizza gardent l’avantage en étant moins grasses, et on limitera le nombre d’additifs inutiles.

Les pièges :

  • les recettes dites “de grand-mère” qui ne révèlent pas grand chose de la qualité du produit,

  • les kits pour lesquels la qualité de la sauce proposée est à vérifier.

Conseils de consommation :

  • une part de tarte compte dans vos repas pour votre féculent et une partie de matières grasses

  • comptez 2 galettes OU 1/4 pâte à pizza OU ? ème pâte feuilletée ou brisée, 

  • surveillez bien votre garniture.

1 fois par semaine semble une fréquence de consommation raisonnable.

Regardez cette vidéo, je suis allé comme à mon habitude faire une sélection de ces produits pour vous les détailler et vous donner des conseils de consommation. Bon visionnage !


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Manger du kimchi dope l’immunité

Posté le 17 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

D’origine coréenne, cette recette à base de choux et autres légumes fermentés améliore nos défenses contre le Covid-19… et bien d’autres maladies. Le médecin nutritionniste Jean-Michel Cohen nous décrypte les bienfaits de cette préparation que l’on peut facilement faire soi-même.

Ces légumes fermentés dans la saumure, servis à chaque repas en Corée du Sud, comptent parmi les aliments les plus sains au monde. Ils sont dotés de vertus anticancers, renforcent le système immunitaire et tempèrent l'inflammation du corps, ce qui améliore nos lignes de défense contre le Covid-19. Ils constituent donc de formidables alliés santé en période épidémique, assure le docteur Jean-Michel Cohen, célèbre médecin nutritionniste dont le dernier livre, «Nourrir sa santé», est sorti aux éditions First.

Pourquoi conseillez-vous d'intégrer ce met coréen à nos menus ?
Jean-Michel Cohen : Nos palais d'Européens sont peu coutumiers de saveurs aussi corsées, mais le kimchi est précieux pour la santé. Comme il est principalement constitué de piments et de légumes lactofermentés (souvent du chou chinois, mais parfois aussi des carottes, des radis ou des navets), il apporte beaucoup de probiotiques naturels qui équilibrent la flore intestinale et activent le système immunitaire. Les Coréens ajoutent aussi une grande variété d'ingrédients aromatiques dans leur kimchi : de l'ail, des oignons, du gingembre, des graines de sésame ou encore des huîtres. Tous ces aliments sont dotés de formidables qualités nutritionnelles qui décuplent les bienfaits du kimchi.

La consommation de kimchi peut-elle expliquer l'extraordinaire longévité des Coréens ?
Difficile à dire, mais il est sûr que manger régulièrement du kimchi aide à réduire le développement de différents types de cancers. Cette propriété est liée aux ingrédients qui le composent. Le chou est riche en flavonoïdes, une classe d'antioxydants qui bloquent la croissance des cellules cancéreuses. Le piment contient de la capsaïcine, une substance qui semble freiner le développement des cancers du poumon et du pancréas. Enfin, plusieurs études suggèrent que des bactéries présentes dans le kimchi réduisent de façon significative les risques de cancers du côlon, du rectum et de l'estomac. Elles produisent aussi de l'acide propionique qui abaisse le taux de cholestérol dans le sang, réduit l'inflammation et diminue le risque d'obturation des artères.

Comment se familiariser aux kimchis en douceur ?
Les kimchis originaires de Corée sont très piquants et acides. Pour profiter de leurs bienfaits, il ne faut donc pas hésiter à les préparer soi-même. Placez dans un bocal en verre des légumes coupés en morceaux, des aromates et de la saumure (un mélange d'eau et de sel), en tassant bien le tout pour éviter les bulles d'air, puis fermez le bocal et laissez fermenter. Après deux jours à température ambiante, on voit des bulles se former, signe que la fermentation a commencé. C'est la preuve que les bactéries prolifèrent. On peut alors mettre le bocal au réfrigérateur pour ralentir le processus. Au bout de trois semaines, le kimchi commence à se corser. Les Coréens prolongent la fermentation encore plusieurs semaines, mais vous pouvez vous en tenir là. Attention, le kimchi ne se cuit pas, il se savoure cru.

 

 

Crédit :
Par Sylvia Vaisman
La Parisien le 12 novembre 2020
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Le plus craquant des petits déjeuners !

Posté le 26 octobre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Le petit déjeuner est un repas important (mais vous savez qu’il existe des plans de repas “sans petit déjeuner”) et il est intéressant de choisir des produits de qualité, suffisamment rassasiants. En plus du pain frais, il est courant d'avoir dans ses placards des biscottes, pains grillés, krisprolls, wasas...

La recette de base de ces aliments les rapproche du pain avec une base de farine, d’eau, de sel, de levure, auxquels sont souvent ajoutés des sucres et des matières grasses. Ces aliments bénéficient d'une image diététique car ils sont léger, mais en réalité il sont desséchés et ainsi concentré en calories.

Alors comment bien les choisir et quel point surveiller ?
- La valeur calorique :
Le pain, c'est en moyenne 250 kcal pour 100 g. Ici en desséchant le produit et selon la recette, on atteint 380 à 450 kcal pour 100 g.

- La taille de la portion :
Les biscottes pèsent en moyenne entre 8 et 9 g, ainsi on compte 2 biscottes pour remplacer 30 g de pain. Mais attention aux grilletines et krisprolls sont plus lourds et donc plus riches à l'unité. Les tartines grillés type Pain des fleurs restent légères et on peut donc en compter 3 pour 30 g de pain. Il existe également des mini-biscottes parfois intéressantes pour ajuster la portion à ses besoins.

- La composition en graisses :
Le taux de matières grasses moyen de ces produits est de 5% MG, ce qui reste raisonnable. Mais certains sont plus riches comme notamment les produits au goût brioché qui peuvent aller jusqu'à 15 g pour 100 g.

- La composition en sucres :
La base de farine en fait bien-sûr des produits riches en glucides complexes. Mais limitez également les ajouts de sucre dans la recette.

- La qualité de la farine :
En choisissant des produits à la farine complète, vous pouvez couvrir vos besoins en fibres de 30 g par jour, mais encore plus en cas de constipation. Les Wasa fibres sont alors championnes avec 23 g de fibres pour 100 g contre 3 g en moyenne pour les autres produits.

Attention aux “crakers” riches en graines qui ne sont pas vraiment comparables au pain. En raison de leur importante richesse en graines, ils sont bien plus riches en lipides (plus de 30 %) et atteignent environ 530 kcal pour 100 g. L'avantage est en effet la qualités des graisses qu'ils contiennent, mais il est important de les modérer.

A vous de jouer et bon petit déj’ !

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Les protéines végétales : comment en faire des protéines complètes

Posté le 19 octobre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Dans une période de prise de conscience de surconsommation de protéines animales, beaucoup de personnes se tournent vers de nouveaux modèles alimentaires : végétalien, végan, végétarien, semi-végétarien ou même ce que l'on appelle désormais flexitarien.

Cela pousse bien-sûr à se diriger vers d'autres formes de protéines afin de conserver un modèle alimentaire équilibré !

Qu'appelle-t-on protéines végétales ?
Les protéines végétales sont présentes en quantités notables dans les légumes secs (haricots rouges, pois chiches, fèves, lentilles, soja…) et les céréales principalement. Contrairement aux protéines animales, elles ne contiennent chacune qu’une partie des acides aminés indispensables à l'organisme. Ainsi consommées seules, elles ne permettent pas de couvrir nos besoins. Il faut les croiser entre elles.

Comment les utiliser ?
L’association dans un même repas d’une céréale et d’un légume sec : maïs/haricots rouges, semoule/pois chiches, riz/lentilles... garantit un apport en protéines suffisant et satisfaisant. Sur le même principe, l’association d’une céréale avec un produit laitier permettra d’obtenir des protéines de bonne qualité.

Les substituts végétaux 
On connaît les protéines de soja texturées, le tofu, le tempeh, le seitan qui existent depuis de nombreuses années et étaient jusque là plutôt réservés à une clientèle des magasins Bio. Face à ces nouvelles tendances, les industriels ont développé des gammes végétariennes qui cherchent à séduire une nouvelle clientèle :  nuggets végétariens, cordons bleus végétariens, saucisses végétariennes... Un oeil averti s’impose, afin que l’effort de réduction des protéines animales conservent l’impact positif escompté sur la santé !

Conseils de consommation
Il est à l'heure actuelle intéressant de varier ses apports entre protéines animales et végétales mais il est plus important que jamais de lire les étiquettes tant les variations de valeurs nutritionnelles sont grandes. Un produit de qualité devra contenir plus de protéines que de lipides, un maximum de 10% de lipides et de 170 kcal par portion. Si vous ne consommez aucune protéine animale, vous devez varier les sources de protéines végétales.

D'autre part, le fer animal dit héminique est la forme la mieux absorbée. Certes, quelques légumes contiennent également du fer, mais beaucoup plus difficilement assimilé. Notons que l'on absorbe mieux le fer lorsque l'on consomme en même temps des aliments riches en vitamine C et que l'on évite le thé proche des repas !

A vous de jouer et en découvrant nos recettes végétariennes ou pourquoi pas, en testant les plans de repas végétariens ! Et d’ici là, je vous laisse compléter vos connaissances avec cette vidéo qui est un extrait de la Masterclass 2 - Tout Savoir Sur Les Aliments : les protéines végétales.

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Je teste 9 pains différents

Posté le 12 octobre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Faisons le point sur un aliment trop souvent boudé dans les régimes faisant pourtant partie intégrante de notre alimentation française : le pain. Il est pour beaucoup incontournable au petit déjeuner et accompagne quotidiennement vos repas ; d’où l’importance de bien le sélectionner.

Dans sa recette de base, le pain est fabriqué avec un mélange de farine, d’eau, de sel et de levain ou levure.

À partir de cette préparation, le temps de pétrissage et de levage mais également le façonnage et la cuisson vont faire varier le résultat obtenu et c’est là tout le savoir-faire de l’artisan boulanger.

Par ailleurs, cette recette de base subit également des modifications et évolutions avec plus ou moins d’impact sur le goût, la texture, mais également les caractéristiques nutritionnelle, selon :
 - la variété de farine utilisée : farine de blé plus ou moins complète, ou farine d’autres céréales (maïs, seigle, avoine, épeautre…)
- l’ajout de graines (sésame, pavot, noix, tournesol…), de fruits ou de fruits secs (raisins secs, pommes, figues…)...
- l’addition d’autre ingrédients comme le lait, les oeufs, le sucre, le beurre... permettent également de décliner sur une variété de pain viennois, pain de mie, pain au lait, brioches… que l’on classe dans la famille des viennoiseries.

La particularité nutritionnelle de ces produits reste une richesse en glucides, source d’énergie importante dans notre alimentation. Cependant, les ajouts notamment de matières grasses et de sucre doivent être pris en compte dans leur consommation en quantité et en fréquence.

Comment les choisir ?
- Le pain de boulangerie sans autre ajout que de la farine, de l’eau, de la levure et du sel reste le produit à privilégier en variant si vous le souhaitez la nature de la farine utilisée. Les ajouts de graines de sésame, pavot ou même de noix vont peu évoluer l’apport calorique.
- Le pain complet est intéressant pour sa richesse en fibres (3.9% de fibres contre 1.2% pour le pain blanc). Les glucides complexes qui le composent, seront alors assimilés plus progressivement et l‘énergie ainsi apportée permettra à l’organisme de tenir jusqu’au prochain repas. Les fibres insolubles auront un impact positif sur les transits paresseux.
- Les pains précuits, en surveillant l’ajout de matières grasses et en privilégiant les listes d’additifs les plus courtes sont un bon moyen d’avoir du pain de qualité satisfaisante à disposition.
- Les pains de mie se caractérisent par leur moelleux encore renforcé par les versions sans croûte ; et par une conservation plus longue que le pain de boulangerie. Ils sont intéressants si vous avez du mal à mastiquer le pain classique et séduisent les enfants, mais l’ajout de sucre et matières grasses dans les recettes impose une vigilance en qualité et quantités.

Conseils de consommation
- Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, la consommation d’une portion de pain et/ou féculents est conseillée à chaque repas.
- Le pain de boulangerie reste à privilégier.
- Les pains de mie, vrais, sont des produits plaisirs et leur fréquence de consommation impose une modération en quantité et fréquence (2 fois par semaine max). L’ajout de matières grasses et sucre dans la recette de base impose de ne pas les tartiner de matières grasses et/ou sucre en plus (confiture, pâte à tartiner, beurre...).

Pour aller plus loin, voici en vidéo 9 pains que vous pouvez trouver chez votre boulanger : pain de trois; pain de mie, pain poolish, pain complet... Vous allez tout savoir.

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Ketchup, Mayo, vinaigrettes allégées : que dire des sauces industrielles ?

Posté le 21 septembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Les sauces égayent nos assiettes ! Il existe une grande variété et savoir les choisir est important pour toute  la famille !

Mon shopping du jour :

- L’incontournable ketchup : 

Il s'agit d'une purée de tomate assaisonnée et sucrée qui a, de ce fait, mauvaise réputation. Est-ce justifié ? Cela dépend de la marque que vous achetez :

* Oui parce que 21 g de sucre/100 g n'est pas négligeable et qu'il faut être vigilant surtout avec les enfants qui l'adorent, de ne pas en ajouter partout et tout le temps.

* Et non parce que cette base de purée de tomate apporte du lycopène, un antioxydant puissant et que la valeur calorique d'une cuillère à soupe reste modeste.

Certes on préfère une purée de tomates, mais de temps en temps 1 cuillerée à soupe d'un ketchup contenant le moins d’additifs possible et sans sirop de glucose-fructose, c'est raisonnable !

- La sauce barbecue : 

24 g de sucre pour 100 g. Elles sont moins riches en tomate, contiennent plus d’additifs et sont légèrement plus caloriques que le ketchup. Pas idéal !

- Les vinaigrettes toutes prêtes : 

Une vinaigrette maison c'est facile à faire et économique ! Les produits prêts à l’emploi ne présentent aucun intérêt nutritionnel particulier si ce n'est un petit allègement au prix de beaucoup d'additifs. La sauce Maille à base d'huile de tournesol est de qualité correcte et la réduction calorique est d’environ 20%. Pour la sauce Pujet, la réduction calorique est encore plus importante car l'eau est le premier ingrédient. En somme, les additifs sont présents, on nous vend une bonne partie d'eau et le rapport qualité /prix reste en faveur d’une recette maison.

- La sauce sans huile Jardin d'Orante : 

Une recette de qualité satisfaisante et seulement 15 kcal/30 ml. Une réduction qui vaut vraiment la peine.

- Le sauce caesar Amora : 

A la base, la sauce caesar est une mayonnaise aux anchois, ici, nous sommes loin de la recette originale ! Mais 70 kcal/portion reste honnête pour varier les saveurs de temps en temps.

- La mayonnaise allégée : 

La mayonnaise à base d’huile émulsionnée dans un mélange de jaune d’œuf et de vinaigre ou jus de citron et parfois de moutarde. 700 kcal/100 g, bien sûr, c'est une bombe ! Avec une mayonnaise allégée, on arrive à réduire comme ici à 286 kcal/100 g, mais grâce à beaucoup d'additifs ! J'ai tendance à préférer une vraie mayonnaise à raisons d'1 cuillerée à soupe que l'on réserve pour les jours de fête.

 

Pensez surtout pour toutes ces sauces, qu'elles doivent venir condimenter raisonnablement le plat, et non l'inverse. On dose la quantité, on n'oublie pas les herbes épices et aromates et on les conserve bien au réfrigérateur après ouverture.

Voici ces 5 produits décryptés en vidéo, avec une petite blague sur le Ketchup :.

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5 nouveaux produits que je décrypte pour vous !

Posté le 14 septembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

J'apprécie toujours autant faire un tour en supermarché et vous présenter des produits soit parce qu'ils sont nouveaux, soit parce qu'ils sont remarquables, soit parce qu'ils m'ont attiré et pour m'amuser tout simplement !

Mon panier du jour :
- Le Ktipiti : c'est une sauce apéritive sur le même principe que le tzatziki mais aux poivrons cette fois-ci. Pour les ingrédients : Poivrons, feta, yaourt, fromage frais, huile, herbes et épices. Une jolie recette ! Côté nutrition : 151 kcal pour 100 g et 11% de MG, c'est tout à fait raisonnable pour une sauce. Un bon choix en comptant 30g à la place de 5 g de MG OU 1 laitage 0% de MG.
- Le skyr : tout le monde parle de ce yaourt enrichi en protéines. Il a la texture plus onctueuse, il s'avère plus rassasiant. N'oublions pas qu'il est un petit peu plus concentré en calories qu'un yaourt nature. Avec 57 kcal/100 g et 10% de protéines, on surveillera la portion : 70 g = 1 laitage 0% MG. Attention aux versions aux fruits qui sont sucrées !
- Le pesto rouge : un produit pas si nouveau mais il revient à la mode ! Contrairement au pesto classique, il se compose de 45% de coulis de tomate, puis bien-sûr d'huile d'olive, de basilic, de parmesan... Avec 375 kcal/100 g, on compte 15 g pour remplacer 10 g de matières grasses. Mais je souligne surtout la richesse en antioxydants de la préparation grâce au lycopène des tomates associé idéalement à l'huile d'olive.
- Le plat végétarien Hari&Co : le rayon des produits végétarien est vaste et entre nuggets et autres saucisses, la qualité n’est pas toujours là ! Avec ces boulettes qui associent céréales et légumineuses, la qualité protéique est assurée et la composition est propre ! Avec 264 kcal/100 g et 10% de lipides, elles sont un peu grasses, mais en comptant 90 g pour remplacer 1 portion de viande + 10 g de matières grasses, c'est correct !
- Les Minis marshmallows : je vous entends d'ici ! Bien-sûr c'est un produit plaisir et une composition qui ressemble à la plupart des bonbons. Mais la mini portion donne une impression de volume qui n'est pas inintéressante pour s'accorder un plaisir. Il faut assurément doser !
- Petit bonus, la maïzena : absolument pas nouveau, mais j'avais envie de rappeler que 10 g de cette fécule est l'équivalent de 15 g de pain seulement et permet d'ajouter de la consistance dans un gratin, de l'onctuosité dans un potage, d’épaissir un bouillon et en clair de s'amuser en cuisine !

A bientôt pour de nouveau produits selon vos demandes et mes envies;-) ! Et comme toujours, voici la vidéo qui vous donne encore plus de détails !.

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Les jus végétaux

Posté le 27 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous parle aujourd'hui de jus végétaux ou boissons végétales.
Il s'agit d'une gamme très variée de boissons, à tort appelées « lait végétaux » qui ressemblent par leur aspect au lait et visent à le remplacer !
Que ce soit sous l’impulsions d'un mouvement sensible au bien-être animalier, lié à la polémique sur le lait de vache ou en raison d'une intolérance ou allergie avérée, beaucoup souhaitent limiter voire supprimer le lait de vache et se dirigent vers ces boissons végétales dont la gamme ne cesse de s'étendre !
La plupart de ces produits sont bio, et je vous conseille ce choix afin d'éviter un excès de substances phytosanitaires.

Je vous propose un petit tour de ce rayon :
- Pour une boisson avoine, composée d'eau, de 11% d'avoine,d'huile de tournesol et de sel, on atteint 43 kcal/100 ml, peu de matières grasses et 7.2 de glucides naturellement le produit de base étant une céréale.
- Pour une boisson amande, composée d'eau, de sucre, de 2,3% d'amandes, on atteint 24 kcal/100 ml.
Toutefois, malgré un enrichissement en calcium assez positif, la liste des ingrédient est complexe et les additifs nombreux, ce qui en fait une préparation industrielle.
- Pour une boisson riz, on atteint ici 56 kcal/100 ml soit plus du double de la boissons précédente.
- Pour une boisson soja, on atteint 33 kcal/100 ml et la composition est remarquablement simple !
Il s'agit d'une des premières boissons végétales proposées sur le marché et elle reste le meilleur substitut du lait en raison notamment d'une bonne teneur en protéines, qui font défaut aux autres produits.
Toutefois, cette boisson ne peut contenir suffisamment de calcium sauf en cas d'enrichissement.
Mais la nature des acides gras, polyinsaturés, est meilleure, donc plus bénéfique sur le plan cardio-vasculaire.
N'oublions pas que si les produits à base de soja contiennent des isoflavones protectrices pour la santé, ils contiennent également des phyto-oestrogènes à limiter principalement en cas d'antécédents de cancer hormono-dépendants.
-  Enfin, le lait de coco est à part !
Si sa valeur calorique est très faible avec 19kcal/100 ml et variable selon sa dilution à l’eau, on est très très éloigné d'un lait.

Pour conclure, si vous n'envisagez pas de remplacer totalement le lait par un de ces produits, vous pouvez les consommer. Mais aucune de ces boissons, si ce n'est le lait de soja, n'est comparable au lait de vache dans sa composition nutritionnelle.
Pensez à bien doser les quantités consommées, avec une moyenne de 50 kcal par verre, il ne faut pas en boire sans compter !
Et regardez bien les étiquettes en préférant une recette qui évite l'ajout de sucre, limite les additifs et ne dépasse pas 50 kcal/verre. Certains vont bien au-delà !

Et je tiens à rappeler l’intérêt santé du lait caillé, le kéfir ou le lait ribot, auquel on attribue des propriétés digestives intéressantes et qui permet également de varier le goût.

A bientôt ! 

 

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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