Savoir Maigrir

Connaître les aliments


Les glaces ! Sorbet, cône ou Magnum ?

Posté le 19 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

La nutrition, ce n’est pas que parler des produits diététiques ! Aujourd'hui, on ouvre le congélateur et on parle des glaces : sorbets, cônes, Mars ou Bounty glacés, Häagen Dazs, Magnum... Tout y passe !

Sorbet et cône :
L’Oasis sorbet c’est de l’eau, du sucre et des concentrés de jus (pomme, citron, orange…) et sa valeur calorique par portion est de 45 kcal. Pas cher payé ! C’est un produit sucré (9.6 g pour 100 g), soit l’équivalent de 2 carrés de sucre. Il vaut mieux donner ça aux enfants qu’un soda en canette. 1 bâtonnet de temps en temps pour 1/2 fruit environ est raisonnable. 

Les mini-cônes Nestlé :
Ici, on passe de suite à 128 Kcal par portion. C’est plus gras (16 g pour 10 g) et la composition est plutôt compliquée avec une teneur en sucre de 42 g pour 100 g. Mon conseil, le cornet chez le marchand de glace sera certainement de meilleure composition ! La portion mini reste un bon réflexe, mais cela remplace tout de même 1 fromage + 1 fruit.

Mars et Bounty glacés :
Ces 2 barres chocolatées glacées font : 136 Kcal pour 1 Mars glacé et 135 Kcal pour 1 Bounty glacé. C’est mieux composé que le cône avec moins de sucre et moins de graisse. Ces 2 produits, je pensais qu’ils étaient vraiment mal composés (c’était le cas des barres chocolatées que j’ai traité dans une autre vidéo) et au final, ce n’est pas la cata !

Ben & Jerry’s :
La composition de ces glaces est très riche. De la crème, de l’huile, du sucre, du sirop de sucre… Avec une valeur calorique à 140 Kcal pour 100 ml, on pouvait s’attendre à plus. Avec 14 g de lipides pour 100 g, cela correspond aux autres produits présentés. Mais la composition est vraiment trop compliquée...

Crème glacée à la vanille :
Sa composition est un peu plus simple : eau, lait écrémé, crème et sucres pour une valeur calorique de 184 Kcal pour 100 g, ce qui en fait le produit le moins riche de tous les produits présentés.

Les mini cups Häagen Dazs :
Là, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la composition est très belle : crème fraîche, lait écrémé, sure, jaune d’oeuf et noix de macadamia. Tout simplement. Surprenant pour une glace d’origine américaine. Avec 274 Kcal pour 100 g, c’est un vrai produit gourmand ! 1 pot fait tout de même 86 g soit 235 kcal le petit pot (1 fruit + 10 g de MG + 1 laitage) 

Le Magnum :
Là, c’est le produit le plus gras présenté aujourd’hui avec 18 g de lipides pour 100 g et 30 g de sucre pour 100 g et une valeur calorique de 239 Kcal par portion ! Là aussi, un vrai produit gourmand ! Et là c’est le Magnum classic, faites encore plus attention avec les Magnum aux amandes... !

En conclusion la valeur calorique de ces produits n’est pas si folle que ça. La glace reste un produit gourmand, évitez d’en manger tous les jours mais à l’occasion, faites-vous plaisir.

Si vous voulez faire un choix pas trop gourmand, pensez au Bounty ou au Mars glacé ou au Sorbet Oasis, l’équivalence plaisir ne vous coûtera pas trop cher et si vous choisissez le Magnum… il va falloir rattraper l’écart !
 

Pour plus de détails, je vous laisse regarder la vidéo :

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7 aliments pour vos menus d’été

Posté le 12 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

L'été est toujours un moment clé dans la perte de poids bien-sûr parce que l'on ne veut surtout pas regrossir, mais aussi parce que les vacances donnent lieu à plus de convivialité et appellent au plaisir !

Voici une petite sélection d'aliments parfois oubliés et mésestimés que je vous propose de lettre au menu cet été :
- Les sardines : 
Bien-sûr en conserve et à l'huile, c'est un produit gras ! Mais en les privilégiant fraîches ou en conserve sans huile, elles sont très intéressantes. Peu onéreuses, riches en protéines et en oméga-3, elles apportent environ 130 kcal/100 g ce qui reste raisonnable sans dépasser les 125 g. Vite préparées, vous vous régalerez avec les sardines à la plancha.
- Les crevettes : 
A préférer fraîches si vous êtes au bord de la mer, c'est une bonne source de protéines pour vos salades, buffets froids et apéritifs. Elles apportent seulement 88 kcal/100 g et c'est une source intéressante d'iode, un oligo élément pour lequel nous sommes souvent carencés.
- La feta : 
Pour changer un petit peu de la mozzarella ! On évite bien sûr l'achat d'un produit mariné à l'huile. Mais sa texture plus compacte offre un bon rassasiement, à condition de ne pas abuser en quantité. 1 portion de 30 g c'est parfait !
- Le tzatziki : 
Un mélange de fromage frais, concombre et d'un petit peu de matières grasses. Avec 180 kcal pour 100 g, c'est une sauce correcte pour l'apéritif ou pour remplacer la crème fraîche avec une pomme de terre.
- Le pamplemousse : 
Non ce n'est pas l'effet brûle-graisse que je compte vanter ici ! Il s'agit toutefois d'un fruit modérément sucré et riche en vitamine C, antioxydants et fibres. 1/2 en entrée ou 1 entier en fruit est parfait. Toutefois, ils ne doivent pas être consommés avec certains médicaments en raison d’un risque de surdosage avec apparition d’effets indésirables et, plus rarement, d’une diminution de l’efficacité de certains médicaments. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien, à votre médecin ou au centre régional de pharmacovigilance.
- Le melon : 
On entend souvent qu'il est plus riche que la pastèque, mais il n'en est rien ! Avec 40 kcal pour 100 g, il est goûteux et riche en vitamine A. Comptez 150 g en entrée ou 250 g en dessert.
- Les pommes de terre : 
Les féculents ne doivent pas être oubliés, même quand on mange froid. Avec 90 kcal pour 100 g, les pommes de terre, consommées chaudes ou froides et cuites à la vapeur, sont un bon choix. Évitez simplement les ajouts de crème ou d'huile encore plus en friture.

Gardez des plaisirs et aidez-vous de nos recettes !

Et à la fin de cette vidéo, je vous donne mon menu de l'été :)

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Déchiffrer les étiquettes alimentaires

Posté le 10 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Il est très important d'apprendre à lire les étiquettes alimentaires, car nous achetons souvent des aliments sans savoir vraiment ce qu'ils sont. 

Les valeurs nutritionnelles :
En premier lieu il est extrêmement important de connaître la valeur énergétique de l'aliment (on peut l'exprimer en kilojoules – c'est une mesure qui n'intéresse plus la population – et en kcal – c'est ce que nous appelons simplement les calories et c’est ce qui nous intéresse plus) avec les protéines, les glucides et les lipides en grammes.

L’étiquetage nutritionnel s’est enrichi pour les glucides de deux mentions : « dont sucres » et « dont amidon ». Sucres au pluriel signifie les sucres simples, comme le glucose, le saccharose (le morceau de sucre), le fructose (le glucide majoritaire du fruit), le lactose (le glucide du lait), le maltose (provenant de l’amidon)… 

Quant à l’amidon c’est le glucide que l’on retrouve dans les féculents, les céréales… Le plus important c'est de connaître la valeur calorique du produit pour 100 g pour apprécier si il est riche ou non, de vérifier ensuite s'il ne contient pas trop de lipides, c'est-à-dire les graisses, et ensuite de vérifier qu'il y a toujours plus de protéines que de lipides surtout dans un plat tout près. 

C'est grâce à cela que vous arriverez à faire la différence entre un aliment et un autre. Pour un simple biscuit vous vous rendrez compte qu'il peut avoir des valeurs caloriques différentes, et que certains sont plus gras que d'autres. 

La liste des ingrédients : 
Elle comprend tous les composants entrant dans la fabrication du produit acheté par le consommateur. Les ingrédients sont énumérés dans l’ordre pondéral décroissant de la formule de fabrication. 

Par exemple, dans un plat préparé de bœuf bourguignon de 400 g, si l’on voit en premier pommes de terre 40 %, bœuf 20 %, sauce... Cela signifie que les pommes de terre représentent 40 % du poids de l’ensemble, soit 160 g, le bœuf 80 g et la sauce peut-être le reste. 

Quand vous voyez “riche en”, la quantité doit être affichée (soit riche en crème soit riche en tomates...). 

Les additifs, eux, sont classés par catégories et désignés par leur nom, soit par leur numéro européen (la lettre E). De même, les produits alimentaires issus de culture OGM (organisme génétiquement modifié) doivent être signalés sur l’étiquetage. 

Il est admis la présence fortuite d’OGM pouvant survenir au stade de la semence, de la culture ou du transport, à partir du seuil de 0,9 %. 

Cela nous permet de savoir si nous achetons réellement le produit que nous souhaitions consommer ou si des appellations aussi farfelues que le riz aux coquilles Saint-Jacques, ne sont en fait que du riz et très peu de coquilles Saint-Jacques. 

C'est une façon de savoir s'alimenter correctement. Regardez la vidéo qui suit, j’ai sorti quelques produits du placard (oui, j’ai des Pringles à la maison !) et je lis les étiquettes pour vous montrer comment bien déchiffrer les étiquettes alimentaires.

Bonne lecture, et conservez un oeil averti !

Pour vous aider à lire les étiquettes, voici mes explications en vidéo !

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Les produits végétariens industriels : comment sont-ils composés ?

Posté le 26 avril 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Ils envahissent nos rayons afin que nous consommions moins de produits d’origine animale, les produits végétariens peuvent être une belle alternative, mais comment sont-ils vraiment composés ?

Tour d’horizon des différentes catégories des plats végétariens industriels.

Les boissons végétales :
L’appellation “lait” est inappropriée pour ces jus végétaux aux compositions assez variées et assez éloignées du lait. Le plus consommé reste le “lait de soja”, dont la teneur en protéines est satisfaisante, la nature des acides gras intéressante et même supérieure et le cholestérol absent.

On recommandera ces jus aux intolérants ou allergiques au lait, à ceux devant réduire leurs apports en cholestérol, ou simplement à ceux qui apprécient son goût. Leur valeur nutritionnelle est comparable à celle du lait, grâce à un enrichissement en calcium.

Les brassés au lait de coco :
Ce ne sont pas des yaourts à proprement parler et même s’ils sont enrichis en calcium, les valeurs nutritionnelles différent d’un yaourt nature classique. Ils sont plus gras et moins protéinés notamment ; réservez-leur une consommation occasionnelle, plaisir.

Il ne s’agira cependant pas d’un équivalent quotidien aux yaourts de lait de vache, brebis ou chèvre. A ce titre les spécialités au soja nature notamment, sont mieux pourvues.

Les plats préparés :
Si on prend l'exemple des plats préparés végétaux dont le “Carré gourmand tomates mozzarella” les “Falafels”, les nuggets végétaux et un plat WW alors il est tout à fait possible de choisir des steaks végétaux et plats préparés végétariens variés à condition qu'ils respectent 1 critère important : plus de protéines que de lipides, cela marque la qualité du produit.

Ici il s’agit de recettes grasses contenant trop peu de protéines. Notons que les industriels ne sont pas obligés de tout copier en version végétale, on se passerait volontiers des nuggets végétariens ! Visiblement végétarien ne veut pas toujours dire sain !

Pour le plat WW, il sort du lot, dommage que le goût ne soit lui, pas au rendez-vous.

Regardez, je vous décrypte tous ces produits et puis je les goûte pour vous !

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Gâteaux diététiques VS gâteaux classiques, comment voir la différence ?

Posté le 29 mars 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

La particularité des biscuits à appellation diététique est qu’ils sont sans sucres ajoutés ou allégés en sucre ou en matières grasses. Le principe est qu’ils restent des produits plaisirs, des gourmandises qui nous permettent de maintenir notre poids santé.

Comment les choisir ? 
Du point de vue nutritionnel, la valeur énergétique des biscuits classiques et diététiques se situe pour tous  entre 350 et 500 kcal /100 g. Il est bon de ne pas dépasser cette valeur.

Préférez les biscuits qui contiennent moins de 25% de matières grasses et dont les sucres (glucides simples) ne dépassent pas 30 g/100 g. On valide les produits diététiques sans sucres ajoutés.

Pour la qualité :
- Regardez la liste des ingrédients et essayez de trouver des composants nobles que vous connaissez avec la liste la plus courte possible : farine, beurre ou huile de colza ou tournesol non hydrogénées, sucre et oeufs. 
- Fuyez les longues listes d’additifs qui relèvent plus de la chimie que de la pâtisserie.
- Évitez les produits qui contiennent des sirops de sucre (sirop de glucose-fructose, sucre inverti...).
- Privilégiez les biscuits fabriqués avec du vrai beurre qui est un des principaux ingrédients de nos recettes maison ou bien avec de l’huile de colza ou tournesol non hydrogénées. 

Attention, l'appellation diététique ne garantit pas la qualité !

Les pièges :
- Les biscuits allégés ou dits “minceur” où l’on enlève des matières grasses pour rajouter du sucre ou inversement. Au final, ils ne sont pas forcément moins caloriques que les autres et imposent toujours une limitation de consommation.

Par exemple, certains biscuits vendus comme produits minceur apportent près de 90 kcal par unité, alors qu'un petit-beurre classique correspond à 35 kcal soit l'équivalent de 15 g de pain !

- Les biscuits du rayon diététique dont la recette est basée sur un enrichissement en fibres pour le transit par exemple ou en glucides et magnésium pour les sportifs : ces critères n’en font en rien des produits moins riches ou garants d’ingrédients de meilleure qualité.

- La taille des biscuits. Un biscuit pèse entre 8 et 20 g, plus la portion est grosse, plus vous serez tenté d’en consommer une quantité importante. De même les petits sachets ou formats pocket proposent parfois 3 à 4 gâteaux, laissant à penser qu’il s’agit de la portion conseillée, mais c’est en réalité excessif.

Conseils de consommation :
- Les biscuits sont un aliment plaisir non indispensables à notre équilibre alimentaire et à notre bonne santé. Ils sont destinés soit au goûter, soit au petit déjeuner mais surtout pas aux deux repas et pas quotidiennement, même pour les enfants. 
- Nous recommandons une portion de 2 biscuits environ (20 à 30 g) de temps en temps, qui remplace un morceau de pain que l’on aurait beurré et confituré.

Pour vous expliquer cela de façon pratique, j’ai fait le test en vidéo avec des biscuits de même type mais en comparant la version diététique à la version classique. Je vous conseille de faire la même chose au moment de vos achats !

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C’est quoi la graisse ? Et comment gérer la cellulite ?

Posté le 22 mars 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

La graisse corporelle, également appelée tissu adipeux est un organe à part entière. Il s'agit en effet d'une zone molle du corps et  d'un tissu vivant qui subit des modifications au cours de la vie.

La génétique est une part importante de notre composition corporelle, mais les événements de la vie jouent fortement. Pendant longtemps, on a cru que le stock d'adipocytes était défini pendant notre enfance. Cette hypothèse est en réalité fausse car de nouveaux adipocytes peuvent en réalité apparaître lors des grossesses, à la ménopause, avec certains traitements médicamenteux et lors de régimes à répétition.

Si les adipocytes peuvent apparaître, il est en revanche impossible de les faire disparaître. On pourra agir uniquement sur leur taille.

Le rôle des cellules graisseuses :
Les cellules graisseuses appelées adipocytes sont de grosses cellules 6 à 10% plus grosses que les autres cellules. Elles sont capables d'emprisonner des lipides qui représentent la réserve énergétique principale de l'organisme.

La nature étant bien faite, 1 g de graisse apporte 9 kcal alors qu'1 g de sucre apporte 4 kcal. Un stockage d'énergie astucieux qui occupe un minimum d'espace.

En cas de famine, de plus grande activité ou dans une démarche de régime hypocalorique, les adipocytes vont libérer leur stock de lipides qui sera utilisé comme carburant. Ainsi, on peut dire que la graisse a permis à l'humanité de résister.

A l'inverse, si l'on mange plus que ce que notre corps dépense, les adipocytes se remplissent et on grossit. Les lipides sont par ailleurs indispensables à une bonne cicatrisation et sécrètent des hormones sexuelles.

Si ces graisses sont indispensables, avec un minimum vital de 10 à 13% chez les femmes et 2 à 5% chez les hommes, on considère qu'au-delà de 32% chez les femmes et 25% chez les hommes, on parle d’obésité.

La différence homme/femme :
Les femmes ont naturellement 2 fois plus de graisses que les hommes.

Chez l'homme le tissu adipeux est réparti principalement sur la partie haute du corps répartition androïde. Cette graisse située au niveau de l'abdomen et donc du haut du corps présente plus de risques pour la santé cardio-vasculaire notamment car elle est au contact des organes nobles. Elle représente toutefois l'avantage d'être perdue plus rapidement.

Chez l'homme les androgènes empêchent la synthèse de nouveaux adipocytes.

Chez les femmes le tissu adipeux est réparti principalement sur la partie basse du corps répartition gynoïde. Cette graisse située au niveau des cuisses, hanches et fesses est plus difficile à perdre, il faut un temps plus long de régime.

Les hormones sexuelles féminines sont responsables de cette répartition, l'augmentation des œstrogènes favorisant en effet la synthèse d'adipocytes.

A la ménopause, la diminution d'hormones féminines réoriente la répartition des graisses sur le haut du corps avec l'apparition de plus de ventre.

Toutefois, le tissu graisseux secrétant des hormones féminines, cette modification de répartition est moins visible sur les femmes ayant plus de masse grasse.

La cellulite :
Il s'agit là d'un terme 100% français pour définir le tissu adipeux situé surtout sur le bas du corps à l'aspect de peau d'orange. Cet aspect est en réalité le reflet des compartiments graisseux visibles à travers la peau quand leur volume augmente.

Bien sûr la perte de poids permet une diminution de la cellulite, mais il existe d'autres possibilités. Les crèmes amincissantes ont en réalité peu d'effet, mais c'est davantage le massage qui a un effet psychologique positif. Ces massages peuvent être réalisés avec des crèmes moins chères.

D'autres pistes :
- Les massages chez le kiné : ils ont l’intérêt d’agir en drainage lymphatique ce qui est très effet positif en cas de rétention d'eau, troubles de la circulation associés.
- Le palper rouler chez le kiné ou avec un appareil a un effet de courte durée.
- La cryothérapie à éviter en réalité car trop d'effets secondaires ont été constatés.
- Les draineurs sont sans effet direct sur les graisses, mais améliorent votre hydratation et limitent la rétention d'eau.

Pensez surtout, à moindre coût, à surélever les jambes pour dormir, à éviter les vêtements trop serrés, à diminuer le sel et à favoriser une activité physique régulière !

Regardez bien la vidéo ci-dessous, elle vous explique tout en détail !.

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Parlons Yuka !

Posté le 22 fevrier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous êtes nombreux à avoir téléchargé et à utiliser Yuka et je tenais à vous donner mon avis.

 

Quels sont les avantages de cette application :


- Une lecture facilitée des étiquettes
- Une base de données très vaste
- Une sensibilisation à la nutrition

Toutefois, l'analyse à ses limites :

- L'analyse qualitative utilise le Nutriscore, une échelle d’évaluation officielle peu fiable. Le critère de notation est donc imparfait.
- La chasse aux additifs est excessive : soyons clairs, on utilise Yuka pour des produits industriels et donc un minimum transformés et souvent longue conservation. Ces produits contiennent naturellement un ou plusieurs additifs. Autant l'effet cocktail et donc l'excès d'additifs dans un produit est à éviter, autant 1 ou 2 additifs n'ont rien de toxique.
- On ne tient pas compte de la portion consommée. Les crêpes dentelles sont jugées trop caloriques, pourtant 2 crêpes ne dépassent pas 5 g en tout. Ce choix reste plus intéressant comparé à un produit légèrement moins calorique mais à plus de 10 g le biscuit.
- On analyse les quantités de chaque nutriment, mais on oublie la qualité. Dire qu'un biscuit est bon car plus riche en protéines qu'un autre, alors qu'il s'agit de protéines végétales et donc incomplètes n'est pas intéressant. On ne compte pas sur un biscuit en tant que source de protéines dans l'alimentation.
- Le bio y est fortement mis en avant, pourtant bio ne signifie pas toujours meilleure qualité nutritionnelle. Il faut rester objectif.
- Attention aux produits suggérés en remplacement qui ne sont pas toujours plus intéressants. Quand on propose pour remplacer des bonbons, des produits à base de jus de fruits concentrés, certes le produit est plus naturel mais tout aussi sucré.
- Les valeurs repères ne tiennent pas compte du groupe d'aliment évalué. 16% de sucre est jugé trop riche dans des biscuits. Pourtant moins de 20% est tout à fait raisonnable dans ce rayon, en-dessous on perd le plaisir de ce type de produit, un biscuit est un plaisir sucré.

Pour conclure, l'alimentation ne doit jamais se limiter à une analyse aliment par aliment mais à un équilibre et donc un ensemble d'aliments. Vous pouvez utiliser Yuka en recueil de données, mais restez plus objectif sur l'analyse.

La nourriture reste un plaisir ! Et pour aller plus loin, voci la vidéo que je viens de réaliser à ce sujet. Bon visionnage !

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Les barres chocolatées : voilà pourquoi les éviter !

Posté le 15 fevrier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Je suis vos demandes de thèmes pour ces vidéos et je fais aujourd'hui un tour au rayon des barres chocolatées. Ces barres sont positionnées par les industriels à mi-chemin entre les barres de céréales que l'on consomme peut consommer en en-cas et le chocolat produits plaisir par excellence.

En pratique, il s'agit de produits saveur chocolat qui ont le point commun d'être à la fois gras et sucrés, ce qui les rend très addictifs.

En plus d’aiguiser notre gourmandise, ces barres sont disponibles à peu près partout dans les distributeurs en raison de leur conservation facile à température ambiante, leur poids restreint et la valeur ajoutée intéressante.

En pratique, le marché est tenu par Mars, Nestlé et Ferrero.

Petit tour du rayon :

- Mars : 445 kcal/100 g 16% lipides 72% de sucres très peu de protéines 1 barre de 45 g = 200 kcal
- Snickers : 483 kcal/100 g 23% lipides 61% de sucres 1 barre de 50 g = 240 kcal
- Lion : 493 kcal/100 g 23% lipides 65% de sucres 1 barre de 42 g = 207 kcal composition moins bonne
- Kinder Bueno : 572 kcal/100 g 37.3% lipides 49.5% de sucres 1 barre de 43 g = 245 kcal composition moins bonne
- Bounty : 487 kcal/100 g 26% lipides 59% de sucres 1 barre de 57 g = 277 kcal
- Twix : 493 kcal/100 g 24% lipides 65% de sucres 1 barre de 20 g = 98 kcal- Kit-Kat : 514 kcal/100 g 27% lipides 59% de sucres 1 barre de 41.5 g = 214 kcal


Mon bilan :
=> Il s'agit de produits gras et sucrés proches en moyenne à 480 kcal/100g
=> Même si le Bounty a une composition plus simple que les autres, la qualité des ingrédients est assez médiocre : sirops de sucre, huile végétale…
=> La variante se fait surtout sur le poids de la barre unitaire vendue. Plus la barre est grosse, plus la valeur calorique atteint des sommets.

En gourmandise de temps en temps, ce n'est pas un interdit, mais ces produits sont sans grand intérêt on y gagne en qualité et rassasiement à consommer 40 g de pain avec 20 g de chocolat OU 40 g de pain avec 30 g de fromage OU même 4 biscuits secs.

Vous aurez tous les détails en regardant cette vidéo qui à mon avis, aura beaucoup de succès :). A bientôt !

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Graines de chia, de courge, de sésame... je les goûte et je vous dis tout !

Posté le 25 janvier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Il s’agit de produits à la mode qui se sont fait une grande place dans nos supermarchés mais également dans les boutiques vendant en vrac, vantant leurs bienfaits.

Je note en effet que la majorité de ces graines oléagineuses sont intéressantes pour leur apport en :
- Minéraux : magnésium, fer, calcium, potassium,
- Vitamines : A, groupe B et E,
- Acides gras insaturés, essentiels et phytostérols,
- Glucides,
- Protéines (jusqu’à 27 % suivant les graines),
- Fibres (6 à 8%).

Il faut préciser également qu’elles auraient, notamment les graines de courge, des effets bénéfiques sur les troubles de la prostate dus à l’âge et sur les infections urinaires ; et sont protectrices contre le vieillissement cellulaire, plus particulièrement les graines de tournesol.

Ces graines peuvent être ajoutées dans vos salades, soupes, pains maison mais aussi dans vos laitages, notamment les graines de chia que l’on ré-hydratera dans un yaourt ou lait ou boisson végétale nature. Elles peuvent aussi composer votre muesli pour apporter du croquant à vos céréales du matin. Il est enfin possible de les faire griller pour l’apéritif.

Insistons cependant sur le fait de ne pas trop les faire cuire ou du moins à haute température (maxi 200°C), afin de bénéficier au maximum des acides gras essentiels qu’elles contiennent. Une fois grillées, je vous conseille également de les conserver dans un pot fermé au réfrigérateur

Préférez ne pas les acheter déjà grillées et salées car elles sont chauffées à très haute température, ce qui endommage fortement leurs qualités nutritionnelles. Elles sont aussi trop salées. 

Enfin, notons que leur apport calorique est loin d’être négligeable, avec 560 à 670 kcal au 100 g, il est préférable de les consommer en juste quantité, 15 à 20g par jour semble satisfaisant.

Zoom sur notre produit du jour : la laitue de mer

Il s’agit d’une petite algue fine au goût légèrement poivré. Riche en iode, important pour fabriquer nos hormones thyroïdiennes et se maintenir en bonne santé, il s’agit d’un produit très intéressant pour couvrir vos besoins, la population française étant carencée.

Vous pouvez l’intégrer à toutes les préparations aussi bien crue que cuite, en papillote avec les produits de la mer, émincée dans une sauce... elle vous permettra de varier les saveurs !

Tout est détaillé dans cette vidéo où j'évoque aussi les canneberges (les baies de cranberries) et les raisins secs, qui peuvent être intéressants également pour accompagner vos salades ou pour un grignotage bien pensé ! Bon visionnage !

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Crumpets, Houmous à la betterave, Kombucha… Mes 5 Nouveaux Produits Préférés

Posté le 18 janvier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

ous avez l'habitude de mes sessions découvertes de produits en supermarché. Entre produits originaux, mauvaises et bonnes surprises, je vous propose aujourd'hui un 4ème épisode !

Voici les 5 produits que j'ai sélectionnées pour vous :
- Au rayon apéritif, la qualité souvent n'est pas au rendez-vous. Entre chips, biscuits, cacahuètes et autres graines, on atteint souvent des taux de graisses, de sucre parfois et de sel très élevés !

Je vous propose de découvrir aujourd'hui un produit à base de fèves et pois chiches grillés et pimentés. Cette base de légumineuses riches en fibres, en protéines végétales et en fer sort vraiment du lot. Trop peu consommées, elles participent à renforcer notre microbiote (intéressante pour le confort digestif, mais au-delà pour l’obésité, l’hypertension, le diabète, parkinson ou encore la sclérose en plaques).

La recette de fèves et pois chiches grillés et pimentés reste bien sûr salée, mais la qualité est remarquable et la valeur calorique de 393 kcal/100 g inférieure à la moyenne du rayon.

- Les crumpets : ce produit panifié d'origine anglaise contient tout de même quelques additifs dans la recette, mais seulement 192 kcal/100 g contre 250 kcal/100 g pour le pain et environ 400 kcal/100 g de biscottes. Un produit pas gras et peu sucré, un très bon dépannage à avoir dans son placard.

- Les tartinables apéritif de supermarché ne sont pas tous à conseiller ! Entre tapenade et tarama, on culmine souvent entre plus de 250 et plus de 400 kcal/100 g. Ici, je vous présente une crème fine d'artichauts bio. A la saveur originale, elle contient 70% d’artichauts, ne dépasse pas 20% de lipides et fait un petit peu plus de 200 kcal/100 g.

En parallèle, le houmous à la betterave réussit l'exploit d'une recette simple, riche en fibres (9%) et en antioxydants grâce à la betterave. Avec 260 kcal/100 g et les 21% de lipides les valeurs nutritionnelles sont raisonnables.

- Enfin, vous allez entendre parler de plus en plus du Kombucha. Au même titre que le kéfir, il s'agit d'une boisson fermentée intéressante pour renforcer notre microbiote. La recette est à base d'eau et de sucre de canne blond qui se résorbe dans la fermentation. Les bactéries développées lors de la fermentation vont utiliser le sucre pour créer un fin dégagement gazeux. Le résultat est une boisson santé, à la saveur agréable et légèrement acidulée et qui ne dépasse pas 2 kcal/100 ml!!

A vous de jouer au jeu des découvertes de produits en restant toujours un consommateur averti !

Et pour repérer les marques et les retrouver facilement, regardez la vidéo, vous allez rire : j'ai un peu trop remué la bouteille de Kombucha !!.

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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