Savoir Maigrir

Le métabolisme de base, votre plus grande dépense d’énergie

Posté le 5 fevrier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Quand on pense “dépense énergétique”, on fait généralement un raccourci avec l’énergie dépensée lorsque l’on fait du sport. Cependant l’activité physique est en réalité une assez faible partie de notre dépense d’énergie quotidienne totale. Vous allez voir que le simple maintien de vos fonctions vitales, votre métabolisme de base, en représente déjà 70 % environ.

La dépense d’énergie

Vous ne le savez peut-être pas, mais vous passez la majeure partie de votre temps à brûler de l’énergie. Pourquoi ? Parce que votre corps nécessite, entre autres, le maintien d’une température à 37 °C pour pouvoir vivre. Explications.

Lorsque vous dépassez 37°C, vous “brûlez” trop et vous risquez donc une chaleur interne excessive entraînant des convulsions qui se manifestent au niveau du cerveau. En bref, une hyperthermie ou fièvre. Inversement, lorsque la température de votre corps est en deçà de 37 °C, celui-ci se refroidit jusqu’à ne plus pouvoir fonctionner et s'engourdir. C’est le cas des personnes qui se trouvent en situation de très grand froid et finissent par en mourir.

Aussi la thermorégulation est très importante et notre corps s’en charge parfaitement !

Notre dépense énergétique n’est donc pas seulement liée à notre activité physique, loin de là. Quatre éléments entrent en jeu :
- le métabolisme de base,
- le dégagement de chaleur des aliments ou extra-chaleur postprandiale (ECPP),
- l’activité physique,
- le stress.

Le métabolisme de base

Aussi appelé métabolisme au repos, il correspond à la dépense indispensable pour faire fonctionner nos cellules et renouveler les tissus de l’organisme. Le métabolisme de base ne varie pas, même quand nous nous dépensons physiquement. Car nos cellules, notre cœur, nos poumons, notre cerveau fonctionnent 24 heures sur 24. 

À elle seule, cette dépense représente 70 % de notre dépense d’énergie au repos, dont 25 % pour le cerveau alors que son poids est 40 fois moins élevé que celui du corps.

Avec la notion de métabolisme de base, nous touchons un problème qui concerne les personnes en surpoids : contrairement à tous les autres muscles et autres organes, le tissu gras, qui stocke de l’énergie, n’en brûle quasiment pas. Il y a donc un cercle vicieux : plus on est en surpoids, moins on dépense d’énergie. Et inversement, cercle vertueux, plus on a une masse maigre ou musculaire importante, plus on en dépense. 

Le dégagement de chaleur des aliments

Scientifiquement, on lui donne un nom très compliqué : “extra-chaleur postprandiale” (ECPP). En quoi cela consiste-t-il ? C’est très simple. Pour assimiler les aliments, il faut dépenser de l’énergie. Cette dépense est variable selon la nature du nutriment. Pour les sucres, elle consomme 20 % des calories qu’ils nous apportent, contre 30 % pour les protéines et seulement 5 % pour les lipides. Ce qui permet d’expliquer la prescription massive de régimes hyperprotéinés. 

Pourtant, il serait faux de croire que l’on puisse jouer sur ce seul facteur, car l’organisme a de grandes facultés d’adaptation. Ainsi, en cas d’apport excessif en sucre, il augmente sa dépense. Ce qu’il ne peut pas faire en cas d’un excès de graisses, car celles-ci sont aussitôt stockées dans le tissu gras. On peut considérer que 10 % de la valeur calorique d’un repas sert à son assimilation. 

Ceci étant, manger coûte de l’énergie et peut contribuer à l’amaigrissement selon les nutriments sélectionnés et les quantités ingérées.

L’activité physique

Il est presque culpabilisant aujourd’hui d’imaginer une vie sans activité physique. Son incroyable promotion est la résultante de ses bénéfices sur la santé : amélioration de l’immunité, meilleure acuité intellectuelle, prévention d’un certain nombre de maladies. Dans le contexte qui nous intéresse, à savoir celui d’une perte de poids, on peut considérer qu’une personne sédentaire consomme un quart de l’énergie qu’elle absorbe pour ses actes du quotidien. Si cette activité augmente, elle peut allègrement dépenser 50 % de la consommation d’énergie.

Ces données permettent d’expliquer la tendance au surpoids qui se manifeste aujourd’hui un peu partout dans le monde : la sédentarité a gagné nos modes de vie avec le développement des moyens de transport et des activités nettement moins physiques qu’autrefois dans bon nombre de situations professionnelles. Aujourd’hui, un homme dépense en moyenne 2 400 kcal par jour et une femme 2 000, contre à peu près le double il y a cent ans ! Vous voyez ce que je veux dire ?

C’est pourquoi toutes les activités physiques que nous pouvons intégrer dans nos journées sont les bienvenues pour limiter la prise de poids. Sans oublier la pratique régulière d’activités intensives, comme la marche rapide, la natation ou la musculation. 

Bref, tout ce qui va permettre à nos muscles de se mettre en action représente un coût énergétique qui peut compenser une part de notre consommation alimentaire.

Sur le programme Savoir Maigrir, il y a des séances de gym en direct  à faire à la maison, pour se détendre et se motiver. Car si l’activité physique aide à dépenser de l’énergie, elle participe aussi grandement à votre motivation.

Le stress

Eh oui !! Positives ou négatives, toutes nos émotions engagent l’action d’une hormone, l’adrénaline, qui provoque une élévation de la dépense d’énergie. Ainsi tomber amoureux ou subir une mauvaise nouvelle est un facteur de dépense d’énergie.

On peut dépenser jusqu’à 50 % de son métabolisme de base sous cette forme. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut se faire peur en permanence pour en subir les effets, car les mêmes émotions peuvent conduire à une augmentation de la prise alimentaire qui compense largement la dépense.

Vous voyez, il semble que tout tourne autour de la notion d’"hygiène de vie”. Nos modes de vies et notre alimentation ont changé et aujourd’hui, nos activités professionnelles étant beaucoup plus sédentaires, il faut compenser.

Une alimentation variée et équilibrée ne s’invente pas et sa mise en place demande quelques efforts. Mais avec un objectif concret, de la motivation et un accompagnement, vous avez toutes les chances de votre côté.

Regardez bien cette vidéo sur la dépense d'énergie, vous aurez un avant-bouche de ce que vous pouvez apprendre sur Savoir Maigrir pour prendre soin de votre alimentation, et de votre santé.

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Sommeil et surpoids : bien manger pour bien dormir et garder la ligne

Posté le 29 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Énormément de choses se passent pendant le sommeil, qui est fondamental pour bien des aspects psychologiques et physiologiques ! Mais comment s’articule le rôle de l’alimentation avec le sommeil qui lui-même joue un rôle sur le poids. Voyons cela ensemble.

“Le sommeil, c’est la santé !”

“Le sommeil, c’est la santé”, affirme un adage bien connu. Son influence est bien plus importante que nous le pensons en général. La qualité et la quantité de sommeil, par des fonctionnements que nous allons décortiquer, agissent sur les hormones, qui jouent sur le moral et l’humeur, sur l’envie d’activité physique, sur le désir tout court, sur notre rapport à la nourriture et bien d’autres choses encore. 

Nous dormirions actuellement 1 heure 30 de moins qu’il y a 50 ans et 45 % des Français âgés de 25 à 45 ans considèrent qu’ils dorment moins qu’ils n’en auraient besoin, car il leur faudrait 7 heures 30 de sommeil pour être en forme le lendemain (enquête INPES/BVA 2007). 

Et malheureusement, une “dette de sommeil” contractée par un coucher tardif ne sera pas récupérée par une “grasse matinée”. Il faut donc vraiment réinventer ses nuits. 

Cette fonction vitale est en effet plus qu’essentielle pour avoir de l’énergie et une bonne vigilance. Mais encore une fois, ce sont ses répercussions sur la santé qui nous intéressent le plus. 

Les conséquences d’un manque de sommeil

On sait maintenant que le manque répété de sommeil peut engendrer baisse de motivation, difficultés d’apprentissage, décrochage scolaire, défaut de concentration, ce qui paraît logique, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’il peut aussi favoriser une prise de poids, le diabète, l’hypertension artérielle, les infections virales et la dépression. 

Le sommeil est à proprement parler une de nos clés santé : sans lui, le corps s’écroule, car le manque de sommeil déstabilise toute l’activité métabolique*. 

En augmentant par exemple le taux de cortisol, un éveil forcé affecte la réponse immunitaire, diminue l’aptitude de l’organisme à métaboliser le glucose et se répercute négativement sur la régulation de l’appétit, au point de pouvoir jouer un rôle dans l’augmentation du diabète et de l’obésité. 

Mauvais sommeil et prise de poids

Le rapport entre temps de sommeil et prise de poids est de mieux en mieux démontré à travers les dysfonctionnements des hormones qui régulent l’appétit : la diminution du nombre d’heures de sommeil entraîne une baisse du taux de leptine, hormone de la satiété, et une augmentation du taux de ghréline, hormone qui stimule l’appétit, et il en résulte une plus forte envie de manger, et plus particulièrement (comme par hasard) une envie de nourriture riche, sucrée et salée. 

La fatigue causée par le manque de sommeil induit une autre conséquence physiologique à additionner aux facteurs de prise de poids : le manque de tonus et une plus faible dépense énergétique. C’est un cercle vicieux ! 

Par ailleurs, l’apnée du sommeil, qui se caractérise par des arrêts de respiration courts pendant le sommeil, déclenche une fatigue quasi chronique le jour, sans que l’on puisse clairement en identifier la cause la plupart du temps, et serait un facteur clé de l’obésité due au manque de sommeil. 

Si vous prenez du poids et ressentez une grande fatigue sans pour autant avoir de difficultés d’endormissement, c’est peut-être votre cas. À long terme, une perturbation du sommeil, donc des mécanismes physiologiques, favorise les cancers et les attaques vasculaires**. 

Une étude conduite au Japon*** a suivi près de 100 000 personnes, hommes et femmes d’âge moyen, sur 14 ans. Les sujets qui dormaient 4 heures ou moins par nuit, comme ceux qui dormaient 10 heures ou plus, ont révélé un risque de près de 50 % de plus de mourir d’une attaque cardiaque que ceux qui dormaient une moyenne de 7 heures : il faut donc trouver le juste équilibre.

Dans la vidéo qui accompagne cet article, j'ai invité le directeur de l'Institut Médical du Sommeil, et il a 6 conseils à vous donner pour bien dormir. Cela répondra à toutes les personnes qui me demandent pourquoi je mets des féculents le soir dans les plans de repas de la méthode Cohen ! Bon visionnage, et bon sommeil !


*Knutson K. L. et al., « The metabolic consequences of sleep deprivation », Sleep Medicine Reviews, 2007, vol. 11, no 3, p. 159-162.
**Patyar S., Patyar R. R., « Correlation between sleep duration and risk of stroke », Journal of Stroke Cerebrovascular Diseases, 2015, vol. 24, no 5, p. 905-911. 
***Ikehara S., Iso H., Date C., et al., « Association of sleep duration with mortality from cardiovascular disease and other causes for Japanese men and women : the JACC study », Sleep, 2009, vol. 32, n° 3, p. 295-301.

 

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Les nouvelles pâtes à tartiner, fini le Nutel** !

Posté le 22 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les pâtes à tartiner sucrées regroupent les beurres de cacahuète, les pâtes de cacao avec plus ou moins de noisettes et autres pâtes originales  : spéculoos, carambar, goût barre chocolatée… Le rayon a beaucoup évolué, regardons cela de plus près.

La composition des pâtes à tartiner

Elles sont composées classiquement d’huile (de palme qu’on essaie d’éviter, de tournesol, de colza, de cacahuète ou de coco), de sucre, de pâte de cacao ou beurre de cacahuète ou spéculoos, avec plus ou moins de lait ou poudre de lait écrémé et additifs, comme la lécithine de soja ou tournesol, et d’arômes (vanille notamment). 

Ce sont des produits à forte densité calorique avec une moyenne de 570 kcal aux 100 g, de 35 à 56  % de glucides et de 30 à près de 50% de lipides.

Le rayon pâte à tartiner s’étoffe toujours un peu plus : même s’il semble difficile de détrôner le leader Ferrero®, les concurrents ne cessent d’innover en proposant des produits sans huile de palme, avec plus de noisettes ou au rayon frais. 

4 Astuces pour bien les choisir 

• Pour les versions noisettes/chocolat, on préfère les compositions au plus haut pourcentage de noisettes (plus de 10  %) et/ou pâte de cacao. 
• Pour toutes, on privilégie les matières grasses de meilleure qualité  : huile de tournesol ou de colza, plutôt que les huiles de palme, coprah ou coco.
• Le vrai sucre est toujours préférable aux sirops de sucre.
• On évite le fluff (pâte à tartiner au marshmallow) qui atteint 80  % de glucides : quasi purs ! 

3 Pièges à éviter

• Ne vous laissez pas attirer par la belle photo du verre de lait et des noisettes sur l’emballage, toutes les pâtes à tartiner ne sont finalement qu’un mélange de sucre et de graisses. 
• De même, le label bio n’est pas gage de qualité quant à la matière grasse utilisée : bio ne veut pas dire sans huile de palme. 
• Certains produits mettent en avant une composition sans huile de palme mais utilisent de l’huile de coco : celle-ci n’est pas vraiment préférable. 

Mes conseils de consommation

Les pâtes à tartiner, comme les autres tartinables, sont des produits plaisirs et ne sont pas à consommer en excès. Même en choisissant un produit composé avec des ingrédients de qualité, la densité calorique reste élevée. 

À raison d’une à deux fois par semaine, elles sont à mettre en parallèle de la consommation de sucre mais aussi de graisses : 1 cuillerée à soupe rase (15 g) sera équivalente à 10 g de matière grasse OU 20 g de sucre.

Et comme à mon habitude, je vous joins la toute nouvelle vidéo YouTube où je décrypte plusieurs de ces produits pour vous. Le plaisir, ça se contrôle, l'alimentation aussi !

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Les médicaments pour maigrir ? Faisons le point.

Posté le 15 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Ils font le buzz sur les réseaux sociaux et dans les médias : les médicaments pour maigrir. Petit tour d’horizon des premiers médicaments utilisés aux plus récents, en en vous expliquant l'utilisation de certains anti-diabétiques pour maigrir comme l’Ozempic.

Les premiers médicaments pour maigrir

Les premiers médicaments utilisés pour faire perdre du poids aux gens jouaient sur leurs effets coupe-faim. Ces médicaments aux effets stimulants, tels que les amphétamines, agissaient en excitant au point de limiter drastiquement l'appétit. 

Les hormones thyroïdiennes étaient également utilisées pour augmenter la dépense énergétique. Cependant, ces approches présentaient des risques, avec des effets secondaires graves et parfois mortels, rappelez-vous l’histoire du Médiator.

Pourquoi les médicaments anti-diabètiques ?

L'évolution a conduit l’industrie pharmaceutique à considérer des médicaments antidiabètiques, comme des outils potentiels pour la perte de poids. 

Bien que destinés à traiter le diabète, ces médicaments ont cependant des effets secondaires entraînant une perte de poids. En effet, ces médicaments provoquent une réduction du sucre circulant dans le sang, une diminution de l'appétit, une moindre synthèse des graisses et stockage à partir de l'excès de sucre. 

Et la deuxième chose, c'est parce qu'ils réduisent l'appétit des gens, donc ils leur donnent un sentiment de satiété. A ce jour, la Metformine (ou Glucophage) est autorisée, les autres médicaments sont alors prescrits “hors référence”, c'est-à-dire que ces produits ne sont pas faits, ni censés être recommandés pour la perte de poids.

Sous quelles conditions prescrire ces médicaments ?

Si l'on envisage la prescription de médicaments antidiabètiques pour la perte de poids, des critères stricts doivent être respectés. Généralement réservés aux personnes de moins de 65 ans présentant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35, ces médicaments ne sont pas la première ligne de traitement. 

De plus, leur prescription est conditionnée par l'échec d'une cure diététique initiale avec une perte de poids inférieure à 5% au bout de six mois.

En conclusion, la perte de poids médicamenteuse est un domaine complexe et en évolution. Alors que certains médicaments antdiabétiques suscitent l'intérêt, leur utilisation en dehors des indications approuvées est controversée. 

Il est crucial de considérer ces approches avec prudence et de se tourner vers des alternatives comme la modification du comportement alimentaire, le suivi diététique, ou l'aide de professionnels de la santé comme vous le retrouver sur la Méthode Cohen. 

La vidéo qui suit va tout vous expliquer. Partagez-la à vos ami(e)s pour bien leur montrer qu'il y a des solutions beaucoup plus saines et efficaces à long terme ! Bon visionnage !

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Noël et 1er de l’an : mes conseils pour préparer les Fêtes !

Posté le 18 decembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Les fêtes de fin d'année approchent, et avec elles viennent les préoccupations liées aux menus de fêtes. Voici mes conseils pour que les festivités soient synonymes de plaisir sans compromettre vos efforts minceur ! Voici 3 recommandations simples pour naviguer à travers les périodes avant, pendant et après les fêtes tout en préservant une alimentation plaisir.

1. Les aliments intéressants

Il est important de mettre en avant les produits de fêtes qui sont à la fois très bons gustativement et qui ont une superbe qualité nutritionnelle. Je vous encourage notamment à partager un plateau de fruits de mer et du saumon fumé par exemple. 

Ces options, riches en saveurs, offrent une expérience festive sans compromettre votre démarche de perte de poids. Je vous conseille de dresser une liste des ingrédients à privilégier, comme le saumon, les crustacés et les volailles de qualité.

2. Les aliments plus gourmands

Il y a deux produits phares qui sont de petites bombes caloriques : le foie gras et les bûches de Noël traditionnelles. Ces produits festifs, bien que délicieux, sont riches en graisses et pour la bûche, également riches en sucres. Le foie gras n’est pas à bannir, il sera préférable de bien l’associer en évitant le pain brioché et diverses confitures pour l’accompagner par exemple.

Pensez à une stratégie de distribution des aliments, c'est-à-dire les répartir entre le 24 et le 25 puis le 31 et le 1er janvier, pour se faire plaisir en juste quantité Cette approche permet de savourer sans compromettre votre équilibre nutritionnel et sans culpabilité ! N’oubliez pas que vous retrouverez dans les fiches pratiques du programme nos équivalences goumandes mais aussi des menus de fêtes et recettes

3. Les bonnes associations

L'art des associations alimentaires est au cœur de mes propos. Je propose deux approches : la première consiste à planifier minutieusement les aliments à consommer pendant les fêtes, tandis que la seconde s’oriente sur l'association stratégique de mets maigres et riches. 

Par exemple, commencez avec un plateau de crustacés suivi d'un peu de foie gras, associez une volaille à des champignons de saison ou écrasé de courge. Il sera également important de modérer la consommation d'alcool : autorisez-vous un verre de bon vin et accompagnez-le d’un verre d'eau pour étancher votre soif, vous préservez ainsi le plaisir de dégustation.
 
En suivant ces conseils simples, les fêtes seront l'occasion de se régaler en respectant vos envies. Profitez de ces moments conviviaux, nous en avons toutes et tous besoin. Faites des choix alimentaires judicieux et finissez l’année avec énergie et bien-être !

Je vous explique tout cela en détail dans la vidéo qui suit. Préparez bien les Fêtes et pensez à venir poser vos questions dans les prochains lives ! 

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Maigrir sans régime : 10 bons conseils... ou pas

Posté le 11 decembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

On voit beaucoup de choses nous expliquant que l’on peut maigrir sans régime. Oui, mais au final, le principe essentiel reste le même : le déficit calorique. Voici dix conseils efficaces pour atteindre vos objectifs de perte de poids de manière saine et équilibrée. 

1. L’activité physique

Créer un déficit calorique est essentiel pour perdre du poids. La pratique régulière du sport est un moyen efficace d'atteindre cet objectif tout en améliorant votre santé globale.

2. Avoir un bon sommeil

Un sommeil de qualité favorise la sécrétion de leptine, une hormone qui régule la sensation de satiété. Assurez-vous de dormir suffisamment pour soutenir vos efforts de perte de poids.

3. Éviter les tentations

Maintenez un environnement sain en évitant d'avoir des placards pleins de sucreries. Limiter l'accès aux tentations contribue à une alimentation plus équilibrée.

4. Éviter le grignotage

Le grignotage peut être compulsif et difficile à mesurer. Évitez cette habitude en optant pour des collations bien planifiées et nutritives.

5. Préparer vos collations

Préparez des collations saines telles que des œufs durs, du fromage blanc et de la compote de fruits pour éviter les écarts de grignotage. Cela favorise une alimentation consciente.

6. Limiter le stress

La réduction du stress est cruciale pour maintenir la sérénité lors de la perte de poids. Trouvez des techniques de gestion du stress qui fonctionnent pour vous.

7. Attention lors des courses

Évitez les tentations en faisant vos courses avec une liste préétablie, sans les enfants et après avoir mangé. Cela facilite des choix alimentaires plus judicieux.

8. Techniques comportementales

Prenez conscience de ce que vous mangez en évitant de le faire devant la télévision. Faites des pauses en mangeant pour prendre votre temps et maintenez le contrôle sur votre alimentation.

9. Rééquilibrage alimentaire ?

Le rééquilibrage alimentaire est en fait une notion qui cache un régime. Le programme savoir maigrir est équilibré, il vous aide à rééquilibrer votre alimentation tout comme un rééquilibrage alimentaire, mais c’est un régime. Un régime qui préserve votre santé !

10. Consommer des probiotiques

Bien que les probiotiques favorisent entre autres une bonne digestion, leur consommation seule ne garantit pas une perte de poids. Intégrez-les dans une alimentation équilibrée en demandant conseil à votre diététicienne Savoir Maigrir !

Pour perdre du poids, il faut trouver le bon moment, faire preuve de patience, de persévérance et d’endurance. Réduire ou modifier sa consommation alimentaire, augmenter son activité physique… dans le but de créer le déficit calorique pour “attaquer” les cellules graisseuses.

Dans la vidéo qui suit, je vous explique tout cela en détail. Bon visionnage !

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Le piment : un aliment qui vous veut du bien

Posté le 4 decembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Le piment est un ingrédient souvent sous-estimé et assez peu consommé dans la cuisine française. Il offre pourtant une panoplie de bienfaits pour la santé et peut vous aider à varier les goûts. Mais attention, pour certains, quelques gouttes suffisent.

Anti-inflammatoire et anti-infectieux

Le piment, outre son caractère épicé, se distingue par ses propriétés anti-inflammatoires notables. Les composés actifs du piment, en particulier la capsaïcine, ont démontré des effets bénéfiques sur la réduction de l'inflammation dans le corps. 

Cette substance agit en modulant la réponse immunitaire et en atténuant la libération de médiateurs inflammatoires. Selon des recherches, la consommation régulière de piment est associée à une diminution des marqueurs d'inflammation, offrant ainsi un potentiel dans la prévention de certaines maladies chroniques liées à l'inflammation. 

Un antioxydant puissant

Le piment possède également de fortes propriétés antioxydantes. Riche en composés phytochimiques tels que les caroténoïdes, la vitamine C et la capsaïcine, le piment agit comme un puissant antioxydant. 

Ces substances neutralisent les radicaux libres dans l'organisme, contribuant ainsi à prévenir le stress oxydatif et à protéger les cellules des dommages. Les recherches suggèrent que l'apport régulier de piment peut être associé à une réduction du risque de certaines maladies liées au vieillissement, renforçant ainsi sa place en tant qu'aliment fonctionnel. 

L’échelle de Scoville, plus c’est haut, plus c’est chaud

L'échelle de Scoville, un outil clé dans l'univers des épices, mesure la force des piments en fonction de leur concentration en capsaïcine, le composé responsable de la sensation de chaleur. 

Cette échelle, développée par Wilbur Scoville, offre une classification allant des variétés les plus douces aux plus ardentes. Grâce à cette évaluation, il devient possible de choisir des piments adaptés à ses préférences gustatives et à sa tolérance au piquant. 

Ainsi, l'échelle de Scoville devient un guide précieux pour les amateurs de cuisine, leur permettant d'explorer la diversité des piments tout en ajustant le niveau de piquant selon leurs préférences personnelles. 

Cette échelle est un instrument pratique pour naviguer dans le monde des saveurs épicées, enrichissant ainsi l'expérience culinaire tout en offrant un contrôle sur l'intensité gustative des plats.

D'ailleurs, dans la vidéo qui suit, je goûte la sauce Sriracha... Vous allez voir... ça arrache ! Bon visionnage !

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Softs et boissons sans sucre... Mes bons conseils !

Posté le 27 novembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Depuis quelques années, nous consommons des boissons de plus en plus sucrées et variées, à toute heure de la journée. Cette mauvaise habitude a probablement contribué à alourdir notre bilan énergétique, responsable de l’augmentation du poids. 

La fausse rumeur sur le jus d’orange

Les jus de fruits et notamment le jus d’orange bénéficient d’une rumeur positive, lui attribuant de nombreuses vertus. D'un point de vue nutritionnel, les jus de fruits ne contiennent quasiment plus de fibres alimentaires et les vitamines et antioxydants disparaissent progressivement après leur fabrication et encore plus après l’ouverture de la bouteille. 

On considère que les différents jus de fruits et nectars apportent 8 à 12 g de glucides pour 100 ml soit environ 3 à 4 carrés de sucre par verre de 150 ml et même au-delà selon le fruit choisi. 

Il s'agit bel et bien d’une boisson sucrée. Préférez un fruit frais ! 

Tu veux un “soft” ?

Les softs sont des boissons plaisir, tous les softs, même les boissons aux fruits, n’ont aucun intérêt nutritionnel, ils n’apportent que des glucides en grandes quantités ou entretiennent une appétence pour le sucre également pour ceux qui sont édulcorés.

Si vous avez l'habitude de consommer du soda, vous serez sans doute intéressés d'apprendre que les boissons gazeuses aux fruits sont constituées d'eau et de gaz carbonique auxquels on ajoute du jus, du concentré ou de la pulpe de fruits et du sucre… et parfois des édulcorants. 

Les colas, quant à eux, sont fabriqués à base d'extraits de plantes, avec ou sans caféine, et du caramel. Attention, sur la liste des ingrédients composant un soda ou une boisson gazeuse aux fruits, le sucre ne doit jamais venir en premier, juste après l'eau. 

Pour toutes ces boissons, privilégiez les arômes naturels et renoncez à celles qui affichent du sirop de glucose ou bien du sirop de glucose-fructose. 

Limiter l’apport calorique

Pour l'apport calorique, celles qui vont au-delà de 40 kcal pour 100 ml sont à éviter à tout prix car elles ne contiennent que des « calories vides », c'est à dire qu'il n'y a aucun apport de nutriments. 

Par ailleurs, les boissons sans sucres ajoutés ne sont pas forcément sans calories : certaines à base de jus de fruits contiennent le sucre naturellement présent dans les fruits, alors que d'autres affichent de la stévia en gros sur la bouteille. 

Mais là encore, méfiance, car celle-ci est souvent associée à du « vrai » sucre ou même à du sirop de glucose-fructose. 

Alors dans la vidéo qui suit, faisons un petit tour de quelques boissons que l'on trouve en ce moment dans le commerce. Je les décrypte pour vous afin de vous aider à faire les bons choix.

Bon visionnage !

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Contrôler sa consommation de sel

Posté le 20 novembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Aujourd'hui, je vous parle d'un nutriment très peu en vogue actuellement : le sodium. Vous le connaissez dans le sel de table où il est présent sous forme de chlorure de sodium… Là où il faut faire attention, c’est qu’il peut se cacher partout…

Le sel, indispensable à l’influx nerveux

Il est d'ailleurs relativement aisé de faire la conversion de l'un vers l'autre : 1 g de sodium pur équivaut à 2,5 g de sel. Partout on entend dire que les Français consomment trop de sel, qu'il faut se méfier des aliments salés, que le sel est mauvais pour la santé, etc. Alors, comment démêler le vrai du faux ? 

Tout d'abord, à quoi sert le sodium dans l'organisme ? Il intervient dans la régulation des mouvements d'eau dans le corps, il participe à la perméabilité des cellules et joue un rôle dans la contraction musculaire. 

Il est présent à 70 % dans le liquide extra cellulaire et à 30 % dans les os. 

D'un coup, le sel nous apparaît sinon plus sympathique, au moins très précieux ! Seulement voilà, en France nous en consommons entre 6 et 14 g par jour alors que l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande aux adultes de ne pas consommer plus de 5 g de sel par jour. 

Les principales sources de sel

Les principales sources alimentaires de sodium sont les produits fumés, les plats cuisinés du commerce, pizzas, tartes salées, snacks, biscuits apéritifs, les sauces et les condiments (bouillons, cubes…), le pain et les biscottes, les charcuteries, les potages industriels, les conserves, les fromages et les pâtisseries. 

Vous voyez, il y a vraiment du sodium presque partout… Voici la teneur en sodium pour 100 g d'aliment :

Réduire nos apports en sel ?

Devons-nous obligatoirement limiter nos apports en sel ? La consommation française représente une moyenne et comme toutes les moyennes, cela signifie que certaines personnes consomment plus et d'autres moins de sel que le chiffre annoncé. 

Si vous avez tendance à resaler tous vos aliments, que vous faites de la rétention d'eau, que vous êtes génétiquement prédisposé à l'hypertension artérielle ou que vous suivez un traitement nécessitant un régime pauvre en sodium, il vous est fortement conseillé de réduire votre consommation de sel. 

Nous sommes bien d'accord qu'une personne en bonne santé n'a aucune raison de s'imposer un régime sans sel. Le choix des aliments débute au supermarché. Si vous cherchez à limiter votre consommation de sodium, pensez donc à bien lire les étiquettes. 

Dans la législation actuelle, la mention "pauvre en sodium" ou "faible teneur en sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 120 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit. La mention "très faible teneur en Sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 40 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit. 

Mais si vous avez un doute sur votre consommation personnelle, ce qu'il vous faut limiter en priorité, ce sont les aliments très riches en sodium (cités au-dessus). Un petit truc tout simple consiste à ne pas resaler automatiquement tous les plats avant d'y avoir goûté. 

Vous pouvez également "oublier" l'ajout de sel dans l'eau de cuisson et dans la préparation de vos plats. Et n’oubliez pas que dans les Fiches pratiques de la méthode Cohen, vous trouverez mille et une idées pour accommoder vos plats avec des herbes et des épices !

D'ici là, voici une vidéo pour vous aider à repérer le sel caché ! Bon visionnage

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Les Thés, le Matcha et le Bubble Tea... Quelles différences ?

Posté le 13 novembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Il existe un grand nombre de thés différents  : thé noir, thé vert, blanc, fumé, Oolong… qui proviennent pourtant du même arbuste, le théier, dont les feuilles sont travaillées différemment. Petit détour au salon de thé (sans les petits gâteaux), je vous explique tout.

Un stimulant qui conserve votre jeunesse

Nous consommons principalement du thé noir, qui subit une oxydation complète et se conserve plus longtemps, et du thé vert, qui est au contraire un thé non fermenté. Les thés contiennent de la théine, en quantité variable selon les variétés, le thé noir en ayant plus que le thé vert : 50 à 90 mg pour une tasse de 200 ml. Elle est responsable de l’effet stimulant du thé.

Ils contiennent également de la théobromine et de la théophylline, des substances stimulantes ; du fluor : 20 à 25 mg pour un sachet ; des molécules antioxydantes comme les polyphénols, les flavonoïdes et les catéchines, en quantités importantes  : 175 mg environ pour une tasse de 180 ml. 

Ces substances antioxydantes luttent contre les effets des radicaux libres ; des tanins : ils se trouvent en moindres quantités dans le thé vert que dans le thé noir. Ceux-ci inhibent l’absorption des sels minéraux et plus particulièrement du fer. On déconseille souvent de ne pas boire de thé aux abords des repas pour assurer une bonne absorption du fer.

Le Rooibos, ce n’est pas du thé

Le rooibos, que l’on retrouve de plus en plus dans les rayons, est une infusion, ce n’est pas du thé. Il s’agit des feuilles d’un petit arbuste qui pousse uniquement en Afrique du Sud. C’est après fermentation que ses feuilles prennent la teinte brun-rouge à laquelle il doit son nom. 

C’est une boisson non excitante, sans calories, sans théine, riche en antioxydants, contenant très peu de tanins. 

Notez que les tisanes sont quant à elles préparées avec toutes sortes de plantes, seules ou en mélanges. On prépare des tisanes à base de feuilles, de fleurs, de fruits, de racines que l’on fait infuser.

Le Matcha, le thé à la mode

Il s’agit de thé vert réduit en poudre très fine. Les feuilles de thé sont privées de soleil quelques semaines avant la récolte, afin de stimuler la production de chlorophylle. Ce thé est reconnu principalement pour être une excellente source d’antioxydants. 

Certains vantent sa richesse en certaines vitamines et minéraux, mais n’oublions pas de rapporter cette « richesse » à la quantité consommée, qui sera en général d’1 g par tasse. 

Il est également connu pour ses vertus stimulantes, et ce en raison d’une plus grande richesse en théine que le thé vert. Pour contrebalancer cela, il contient de la L-théanine, aux vertus apaisantes, anti-stress. 

Ces propriétés supérieures au thé sont liées au fait qu’une tasse de matcha se prépare en fouettant cette poudre de thé vert avec une eau à 70 °C ; ainsi, boire une tasse de thé matcha revient à consommer la feuille de thé en entier, et non uniquement une eau infusée. 

On comprend donc que tous les sachets à infuser au matcha surfent sur cette mode sans bénéficier réellement des propriétés, d’autant plus qu’un des footballeurs de l’équipe de France, Antoine Griezmann en a fait sa boisson préférée pour l’aider à performer sur le terrain. Mais lui n’utilise pas de sachet à infuser, il fait du du vrai thé Matcha.

Le bubble tea

Et vous étiez nombreuses et nombreux à me poser des questions sur le Bubble Tea, cette boisson avec des perles qui est très tendance depuis quelques années. Vous trouverez les réponses à vos questions dans la vidéo qui suit. Je vous le dis tout de suite, cette boisson n’a plus grand chose à voir avec le thé classique, vous verrez...

L’occasion de se préparer un bon thé, ou une bonne infusion et de passer un petit moment agréable tout en apprenant tout ce qu’il faut savoir sur cette boisson millénaire.

Bon visionnage !

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