Savoir Maigrir

Zoom sur le calcium, le magnésium et le potassium

Posté le 25 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Les vitamines, oligoéléments et minéraux sont des molécules qui interviennent dans la plupart des réactions chimiques ou biologiques de l’organisme. Les minéraux se trouvent dans la roche et dans le sol. Absorbés par les plantes via leurs racines, ils intègrent alors la chaîne alimentaire, par les végétaux que nous mangeons et par la viande dont nous nous nourrissons (les animaux mangent en effet des plantes).

Minéraux et oligoéléments participent à l’ensemble des fonctions de l’organisme. L’eau, les végétaux et la plupart des aliments contiennent toujours un ou plusieurs de ces composants.

Le calcium, le phosphore, le sodium et le potassium sont les plus indispensables à l’équilibre global du corps mais je voudrais faire un zoom particulier sur 3 minéraux : le calcium, le potassium et le magnésium.

Le calcium

Le calcium est le minéral le plus abondant du corps humain. On compte entre 1 kg et 1.2 kg de calcium dans le corps d’un adulte. Il est le principal composant des os et des dents, il aide à la coagulation du sang et à la contraction musculaire. 

Les besoins journaliers en calcium sont de 1000 mg chez les 19-23 ans et de 950 mg chez les plus de 24 ans. Vous en trouverez en grande quantité dans les produits laitiers mais aussi dans les oléagineux et les légumineuses, les fruits de mer, certaines eaux minérales et certains légumes verts.

Le magnésium 

Le magnésium permet l’absorption du calcium, il aide à lutter contre les manifestations du stress et il augmente l’activité du système immunitaire. La dose journalière recommandée en magnésium est de 6 mg / Kg / jour. Pour une femme de 60kg la dose s’élève alors à 360 mg/jour (et doit être majoré à 400 mg à partir du 3ème trimestre de grossesse) et pour un homme de 70kg : 420 mg/jour.

Vous en trouverez en bonne quantité dans les fruits secs et les oléagineux, les légumes secs mais aussi les aliments complets (riz complet, pain complet...).

Le potassium

Le potassium équilibre le pH dans le sang, stimule la production par l’estomac d’acide chlorhydrique, ce qui favorise la digestion. Il a également un rôle très important dans la transmission nerveuse, la contraction musculaire et donc la fonction cardiaque.

La dose journalière recommandée en potassium est de 3500 mg/jour pour les adultes, 4000 mg/jour pour les femmes enceintes. C’est plus faible pour les nourrissons : 400 mg/jour avant 6 mois, 750 après 6 mois, puis 800 mg/jour de 1 à 13 ans, 1110 de 4 à 6 ans, 1800 de 7 à 10 ans et 2700 de 11 à 14 ans.

Vous en trouverez dans le chocolat, la banane, les légumes et les produits laitiers.

Dans la vidéo qui suit, je vous explique tout ça en détail. D'ailleurs, la paupière de l'oeil qui cligne toute seule... vous savez d'où ça vient ?

Bon visionnage !

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Quand la lutte contre la grossophobie tourne au marketing

Posté le 19 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Ceux qu’on appelle les « influenceurs  » sont en train de dessiner le corps idéal d’aujourd’hui. Photographes d’un corps imaginaire, ils ont de surcroît la possibilité, à la façon du peintre, de modifier leur silhouette grâce aux logiciels de correction photographique. Et à l’inverse, d’autres, influenceurs également, tentent de faire accepter d’autres corps, comme les corps obèses ou en surpoids. Et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui.

Plus grande sera la notoriété ou la force de tel ou tel influenceur, plus vite il imposera lui-même son modèle de beauté. Schopenhauer disait que la vie est un pendule qui évolue de l’insatisfaction à l’ennui. 

On se demande si l’influenceur n’est pas dans le monde de l’ennui et son suiveur dans celui de l’insatisfaction. Face à ce mécanisme se développe un modèle de contestation. 

Grossophobie

Au mois de mai 2020, le mot « grossophobie » est entré dans le Petit Robert. Elle est définie comme «l’ensemble des discriminations systémiques (...) qui touchent les personnes en surpoids et/ou obèses».

Pour Gabrielle Deydier, fondatrice du site « Ginette le mag » et autrice de On ne naît pas grosse*, on peut distinguer plusieurs types de grossophobies : la grossophobie du quotidien et la grossophobie systémique « liée à la discrimination à l’embauche ou à des problèmes pour se soigner parce qu’on est trop gros ». 

Cette distinction est tout à fait exacte.

La grossophobie du quotidien démarre dès la petite enfance, dans les cours de récréation où l’idée de sa différence s’introduit progressivement dans la tête de l’enfant en surpoids ou obèse en même temps que sa souffrance d’être marginalisé par rapport au groupe. 

Adulte, le regard des autres confirme sa marginalité, lorsque la personne va au restaurant, achète des aliments, a des difficultés à bouger ou à sortir d’une voiture, entraînant culpabilité et honte. Face à cela, sont nés des mouvements de défense et de “promotion” des corps en surpoids et obèses. Regardons cela de plus près.

Les influenceurs influencés ?

Parallèlement à la volonté de lutter contre cette forme de discrimination à l’égard de l’obèse ou du gros, on tente également de mettre en valeur une femme aux formes plus développées, parfois même obèse, en tout cas en vrai surpoids, avec une silhouette qui se rapproche (et dépasse) celle de la Renaissance. 

Ce n’est pas nouveau, puisqu’il y a quelques années, un mannequin obèse, Anne Zamberlan, s’affichait dans les années 80’’ dans des publicités sur les murs de Paris. L’effet fut notoire et tout le monde en a parlé, mais un an plus tard, tout était oublié. 

Il faut dire que l’obésité reste encore pour le moment minoritaire dans notre pays (17 % des Français sont touchés par l’obésité), et que les groupes militants n’ont pas assez de visibilité pour pouvoir obtenir un résultat face à la pression générale.

Une certaine forme d’hypocrisie règne au sein des marques et des publicitaires qui font la promotion des femmes rondes ou obèses, soi-disant pour protéger la femme du diktat de la minceur, mais surtout pour s’offrir une image de lutte contre la discrimination. 

De la même façon, certains journaux mettent en couverture une femme grosse ou ronde mais ne le font qu’une seule fois, pour le fameux buzz ! Il est difficile de changer la société et la volonté de minceur ou de maigreur, en tout cas à notre époque, puisque c’est un vœu collectif.

Continuez de prendre soin de vous avec vos plans de repas Savoir Maigrir. Vous êtes dans une démarche santé et c’est vous, et vous seule, qui devez juger de votre silhouette et de votre bien-être !

Grossophobie : les influenceurs influencés ?

Regardez bien cette vidéo, je prends l'exemple de 3 influenceuses qui, dans une démarche de promotion et d'acceptation des corps obèses, sont vite rattrapées par un business qui sert aussi les grandes marques. Bon visionnage !

 

* Gabrielle Deydier, On ne naît pas grosse, Goutte d’or, 2017, 160 p.

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Les pâtes : pâtes crues, sèches, fraîches... quelles différences ?

Posté le 11 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Les pâtes classiques, quelle que soit leur forme, sont fabriquées à partir de blé dur raffiné, d’eau, de sel et parfois d’oeufs. Les nouilles asiatiques sont couramment fabriquées à partir de blé tendre (froment), le même utilisé pour la fabrication du pain et des pâtisseries. Cette caractéristique les rend légèrement plus riches en amidon, et donc plus collantes à la cuisson. Les pâtes fraîches sont également susceptibles d’être fabriquées à partir de blé tendre. Les pâtes sèches sont fabriquées par extrusion. 

La forme des pâtes

La pâte, réalisée à partir de semoule de blé dur, passe à travers différentes buses lui donnant la forme caractéristique de sa dénomination (coquillette, spaghetti, farfalle, penne…). Les pâtes sont ensuite séchées. La forme des pâtes n’a pas d’impact direct sur les valeurs nutritionnelles. Toutefois, plus le calibre est petit et moins le produit nécessite de mastication, pourtant importante en termes de satiété.

Apport nutritionnel des pâtes

D’un point de vue nutritionnel, il s’agit d’un aliment glucidique de la famille des féculents qui apporte près de 30 g de glucides pour 100 g de pâtes cuites, environ 5 g de protéines, et un peu plus pour les pâtes aux oeufs. 

100 g de pâtes cuites apportent environ 150 kcal. Il est intéressant de consommer des pâtes enrichies en fibres (complètes ou intégrales). En plus de l’impact positif sur le transit, la présence des fibres rend l’assimilation des glucides plus lente, ce qui favorise la satiété.

Elles apportent également une quantité non négligeable de protéines végétales (13 %) et sont légèrement plus riches en lipides (2,5 %) issus du germe de blé, donc essentiellement des acides gras polyinsaturés de bonne qualité.

Les pâtes ont de nombreux atouts : ce sont des aliments économiques, qui se conservent facilement car déshydratés et qui sont faciles et rapides à cuire.

Le saviez-vous ?

50 g de pâtes crues = 150 g de pâtes cuites car elles gonflent lors de la cuisson à l’eau et prennent environ trois fois leur volume. La valeur calorique des pâtes crues est donc 3 fois plus élevée. Mais comme on les mange rarement crues… ou alors faites-en des colliers :)

Les pâtes fraîches sont réalisées à partir d’un mélange de semoule de blé dur et/ou tendre et d’eau avec plus ou moins d’œufs. Contrairement aux pâtes sèches, cette pâte est simplement passée au laminoir pour leur donner ensuite leur forme (lasagnes, tagliatelles…) et ne subit pas de séchage. 

Le produit fini contient ainsi davantage d’eau, ce qui en fait une denrée périssable. Leur conservation est de ce fait limitée et elles sont vendues au rayon frais. 

En moyenne, 100 g de pâtes fraîches aux œufs apportent 275 kcal, avec près de 50 g de glucides, 10 g de protéines, 4 g de lipides et 3 g de fibres. 

Contrairement aux pâtes sèches qui voient leur poids tripler à la cuisson, les pâtes fraîches, elles, doublent leur poids. Au rayon des pâtes fraîches, on trouve de plus en plus de pâtes farcies, ce qui augmente réellement l’apport calorique.
Préférez-les nature accompagnées d’une sauce maison.

Tout est bien expliqué dans la vidéo, et oui, c'est à l'accompagnement qu'il faut faire attention ! Bon visionnage.

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Le ramadan et autres jeûnes religieux

Posté le 4 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Le ramadan 2022 vient de commencer et le ramadan est comme vous le savez, un jeûne. L’occasion pour moi de revenir sur cette notion de jeûne et plus particulièrement sur le jeûne de 16 h car le ramadan pourrait s’apparenter à ce type de jeûne.

Retour sur le jeûne intermittent

Publiée dans un journal américain il y a quelques années déjà, une étude menée sur des patients en surpoids a démontré l’impact positif d’un jeûne intermittent (ou fasting), à savoir une privation de nourriture sur une partie de la journée, tout en conservant un apport énergétique suffisant. Ces travaux nous apprennent que la durée idéale d’un jeûne pour obtenir des résultats optimaux serait de 16 à 20 heures. Cela permettrait de booster la perte de poids en mobilisant les réserves graisseuses.

Ce mini-jeûne permettrait, en effet, de bloquer la production d’une hormone antithyroïdienne, la Reverse T3, sécrétée par l’organisme et qui protège contre l’amaigrissement. 

Le fasting en pratique Le jeûne est ici qualifié d'intermittent et ponctuel.on programme 2 séquences de jeûne (le mercredi soir et le samedi matin par exemple) par semaine, sur une période de deux semaines consécutives maximum. Rappelons que cette méthode est déconseillée pour les personnes diabétiques, affaiblies, enfants et femmes enceintes.

Le Jeûne intermittent : changement de rythme alimentaire
Deux options simples sont possibles, selon votre mode de vie : 
- soit on supprime le petit-déjeuner, on jeûne entre la fin du dîner et le déjeuner du lendemain 
- soit on supprime le dîner, on jeûne entre la fin du déjeuner et le petit-déjeuner du lendemain.

Dans les deux cas, vous arrivez à 16h (nuit comprise) sans manger, tout en limitant la fatigue et la faim, puisqu’on dort en grande partie et cela permet de maintenir 2 choses : 
- des repas équilibrés
- et un apport alimentaire satisfaisant en quantité mais également en qualité sur la journée. 

Pendant la période de jeûne, assurez-vous une hydratation suffisante avec de l’eau (ce qui n’est pas possible dans le cadre du ramadan), du thé, du café ou des infusions sans sucre ou des bouillons de légumes peu salés à volonté. Si vous y mettez du sucre, l’apport calorique qu’il va fournir va “rompre” le jeûne et le rendre inefficace. 

Bien mené, bien entouré, le jeûne intermittent d’une durée de 16h peut être utilisé comme un joker minceur. Vous savez qu’il est disponible sur Savoir Maigrir, n’hésitez pas à en parler à votre diététicienne.

Cas spécial du ramadan

On remarque plusieurs attitudes différentes pour gérer ce jeûne alimentaire et hydrique assez sévère. Sa durée demande en effet une importante force de volonté.

La répartition alimentaire sur 1 à 2 repas ne permet pas pour autant de manger très riche sans prendre de poids et impose tout de même de gérer les apports en sucres et matières grasses. En parallèle de cela, afin de gérer plus facilement la privation d’eau, essayez si possible de boire environ 1/2 litre d’eau avant de débuter le jeûne et essayez d’éviter une alimentation trop salée qui donnerait soif.

Pensez à vous adresser à votre diététicienne via la messagerie, elle pourra vous envoyer une structure alimentaire spéciale ramadan.

Le ramadan : le jeûne le plus dur ?

Pour en savoir plus sur le jeûne, le ramadan et les autres jeûnes religieux, regardez bien cette vidéo. Islam, Christianisme, Judaïsme, Boudhisme, le jeûne est dans toutes les religions. Bon visionnage !

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Les signes d’une consommation excessive de sucre

Posté le 28 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Le sucre est devenu le principal responsable de l’obésité et du surpoids dans le monde, coupable de tous les maux, comment repérer les signes d’une consommation excessive de sucre ?

Les glucides complexes et glucides lents

Faisons tout d’abord la distinction, dans la famille des sucres, on trouve des glucides complexes et des glucides simples qui sont avant tout différenciés par leur structure moléculaire. En raison de cette structure différente, leur digestion et leur absorption seront différentes.

D’autres paramètres interviennent également comme leur digestibilité, l’association avec des fibres ou plus simplement dans le cadre d’un repas équilibré ou en consommation isolée,  la cuisson… c’est pour cette raison que les termes sucre lent et rapide ne sont pas justes scientifiquement et ne sont plus employés. 

Les sucres simples sont généralement plus vite absorbés que les  sucres complexes. Or, quand il y a un afflux de sucre trop rapide dans le sang, l’organisme doit rapidement le faire passer dans les cellules (via l’insuline), ce qui entraîne un stockage en excès et parfois même des hypoglycémies réactionnelles qui se manifestent par de la fatigue, une forte envie de sucre… 

À l’inverse, les sucres complexes, doivent être préalablement digérés, donc coupés progressivement lors de leur passage dans l’intestin, permettant ainsi aux molécules de glucose d’arriver progressivement dans les cellules. 

Cette digestion sera plus ou moins rapide selon l’aliment, sa teneur en fibres, sa cuisson, sa texture (entier ou mixé)...

On estime aujourd’hui à 25 % de la population française le nombre de personnes en pré-diabète.

Mangez des fibres !

Au niveau du tube digestif, les fibres ralentissent le passage du sucre dans le sang et limitent le passage dans le corps du cholestérol et des substances toxiques issues de notre environnement. 

Cela explique leur effet positif sur les cancers digestifs, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie et le surpoids. En limitant le cholestérol et le taux de sucre dans le sang, elles réduisent l’obstruction des artères et des vaisseaux en général, dont ceux du cerveau.

Le diabète, par exemple, se développe lorsque le renouvellement des cellules du pancréas qui assurent la sécrétion de l’insuline n’est plus assurée.

Trop de sucre ?

Les 8 signes d’une consommation excessive de sucre
- Uriner trop souvent (Poly-uri)
- Soif permanente (polydipsie)
- Faim permanente (polyphagie) et/fortes envies de sucre
- Trouble de la vision (vue floue…)
- Irritabilité
- Fatigue/coups de pompe
- Démangeaison des parties génitale/mycoses à répétition
- Caries dentaires

Je vous explique tout en détail dans cette vidéo, et si vous vous reconnaissez dans les signes annoncés, vous allez devoir revoir votre consommation de sucre !

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C’est quoi un steak ?

Posté le 22 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Un steak, par définition, est le synonyme de bifteck, c'est une tranche de bœuf grillée. Alors pourquoi parle-t-on de steak de thon, de steak de soja, de steak de sarrasin… ? De la même manière que l’on parle de lait d’amande, de soja ou autre lait végétal, que dire sur ces produits transformés ?

Petit rappel pour évaluer ce genre de plats industriels : il faut avoir un rapport protéines/lipides supérieur à 1. Vous remarquerez que ces produits demandent toujours d’être accompagnés par une belle assiette de légumes car leur niveau calorique est souvent très riche.

Le steak (de boeuf) le plus maigre est à 5 % de matières grasses, et représente 121 calories/100 g. A 20 % de matières grasses, on passe à 276 calories/100 g.

Plus c’est transformé, plus c’est riche

Le constat est simple : plus le produit est naturel, non transformé, plus son niveau calorique est faible. Plus la liste d’ingrédients est courte et plus le niveau calorique est également faible. Cela est dû aux ajouts de matières grasses, à la combinaison de produits qui nécessitent des ajouts pour s’agglomérer et donner un produit consistant ou encore à des recettes fantaisistes enrichies en fromage ou fauxmage et autres sauces ou coulis. 

En effet, vous verrez que les produits présentés dépassent souvent les 230 ou 260 calories pour 100 g, bien que beaucoup d’entre-eux soient Bio et végétariens, voire végans. Encore la faute aux matières grasses, de pas si bonne qualité, et autres “ingrédients” type amidon pour que les produits se tiennent.

On retrouve également des préparations à base de poisson. Hormis le steak de thon, qui n’est ni plus ni moins qu’une darne de thon, on retrouve des poissons panés (que l’on ne retrouve pas au rayon des surgelés), les steaks hachés de la mer, les tartares de poissons et autres préparations. 

Dans ce rayon, les poissons panés sont riches en lipides et en graisse, ce qui souligne, comme d’habitude, des teneurs en poisson extrêmement faibles, avec un pourcentage de graisse et de chapelure conséquent.

Dès lors, cette recette transforme un produit maigre comme le thon ou le colin, en une préparation extrêmement grasse, où l’on atteint allègrement des valeurs caloriques de 220 à 250 kcal pour 100 g (contre 115 calories pour le “steak de thon), et vous le verrez dans la vidéo, beaucoup contiennent entre 7 et 10 g de lipides aux 100 g.

Des spécialités marketing déclinées

Cela reste des produits de consommation adaptés à un marché toujours en quête de nouveaux produits, de nouveaux consommateurs.

Faites attention à ces appellations “steak”. Elle représente très souvent un agglomérat de produits souvent gras aux taux de protéines souvent faibles. Il faudrait parler de galettes ou de beignets pour certains… 

Si vous consommez ces produits, équilibrez avec une belle quantité de légumes, ajustez votre consommation de matières grasses, n’hésitez pas également à compléter avec des protéines plus maigres lorsque ces produits ne dépassent pas les 7 g de protéines aux 100 g.

Les steaks

J'ai fait les courses pour vous, voici les comparaisons que l'on peut faire.

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Commander à manger sur internet

Posté le 14 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Avez-vous déjà commandé à manger sur internet avec livraison à domicile sur les plateformes telles que Deliveroo, Uber Eats ou encore Stuart...? On voit partout en ville ces livreurs reconnaissables à leur grosse sacoche qui vous livrent votre plat commandé sur internet : quelle est l’offre de ces sites et peut-on manger de façon saine et équilibrée ?

En parcourant ces sites, on trouve beaucoup de restaurants asiatiques: Japonais, Coréens, Thaïlandais mais aussi beaucoup de hamburgers sans oublier les salades, ou encore les pizzas. Voici quelques conseils si vous commandez certains de ces produits.

Mes recommandations si vous commandez Japonais

- Le Sushi : produit traditionnel, c'est l'équilibre entre le riz vinaigré et sucré, et le poisson qui fait toute la finesse de la recette. Mais la portion de riz de 30 g environ pèse vite si l'on multiplie le nombre consommé. Une unité compte environ 80 kcal, on évitera de dépasser 8/10 unités.
- Le Maki : plus petit que le sushi, il contient moins de riz et ne dépasse pas 35 kcal/unité. 
- Les bols : ils contiennent une grosse dose de riz, du poisson cru et parfois de l'avocat. En terme d'équilibre et d'apport en acides gras de qualité c'est intéressant, mais les 300 à 400 g de riz ne sont pas négligeables.
- Le riz : la portion proposée dans les menus atteint en général 300 g. Si l'on a consommé en plus des makis ou sushis, on arrive rapidement à un excès qui implique au moins de rééquilibrer sur le reste de la journée.
- La salade de chou et soupe miso : nul besoin de s'en priver !
- La sauce soja ou le wasabi : ils sont tous les deux peu caloriques, vous pouvez les utiliser pour relever vos préparations. La seule limite est liée au fait que ces préparations sont riches en sel. Petit bémol pour la sauce soja sucrée dont le premier ingrédient est le sucre. On atteint plus de 50% de glucides. 

Pensez aussi aux Poke-bowls

Le poke-bowl est un repas composé de multiples ingrédients, mariant les textures, le cru et le cuit, le froid et le chaud avec une dominante de légumes et de céréales. Une vinaigrette gourmande vient assaisonner le tout. 

Il n’y a pas une recette pour faire un poke-bowl mais une infinité, selon les limites de vos goûts et de votre imagination. Néanmoins, un des principes est de composer un plat complet et équilibré, regardez bien les descriptions et assurez-vous que le plat soit bien composé. Pensez à doser les féculents et les matières grasses. La présence récurrente dans les recettes de saumon qui est un poisson gras, associé à de l'avocat, souvent des graines et une vinaigrette gourmande n’est pas négligeable ! 

Si vous commandez Coréen, pensez au kimchi !

Il est principalement constitué de piments et de légumes lacto fermentés (souvent du chou chinois, mais parfois aussi des carottes, des radis ou des navets), il apporte beaucoup de probiotiques naturels qui équilibrent la flore intestinale et activent le système immunitaire.

Les Coréens ajoutent aussi une grande variété d'ingrédients aromatiques dans leur kimchi : de l'ail, des oignons, du gingembre, des graines de sésame ou encore des huîtres. Tous ces aliments sont dotés de formidables qualités nutritionnelles qui décuplent les bienfaits du kimchi.

Le chou est riche en flavonoïdes, une classe d'antioxydants qui bloquent la croissance des cellules cancéreuses. Le piment contient de la capsaïcine, une substance qui semble freiner le développement des cancers du poumon et du pancréas. 

Plusieurs études suggèrent que des bactéries présentes dans le kimchi réduisent de façon significative les risques de cancers du côlon, du rectum et de l'estomac. Elles produisent aussi de l'acide propionique qui abaisse le taux de cholestérol dans le sang, réduit l'inflammation et diminue le risque d'obturation des artères.

Attention aux Hamburgers

Les burgers ont tout pour plaire, rapides à consommer, économiques ils font semble-t-il un repas complet et rassasiant. Attention tout de même, ce "repas" sera surtout sucré et gras. 

Le pain par exemple, pain bun, est un type de pain sucré, et attention si vous ajoutez des sauces : barbecue, ketchup, épicée ou thaï... Prenez garde au soda qui l'accompagne mais aussi les potatoes ou "french fries", les viandes grasses ou poulet frits et croustillants, car la note va devenir salée !

Pour rappel, il y a dans les recettes Savoir Maigrir, le délicieux Hamburger de tomate, je vous le conseille, avec lui, pas d’écart !

L’offre de ces sites est très large et vous pouvez trouver de tout mais j’ai voulu insister sur ces produits car ils sont beaucoup mis en avant et semblent dominer le marché.

Il vous faut donc bien regarder la composition des produits et faire jouer vos connaissances en nutrition acquises sur Savoir Maigrir car ces sites ne précisent pas les niveaux caloriques des plats qui sont souvent riches, il faut bien le dire.

Cela peut vous dépanner à l’occasion mais là encore tout est question de bon choix, de fréquence de consommation, mais aussi d’équilibre sur la journée ! Et n’oubliez pas que cuisiner maison, comme vous avez l’habitude de le faire reste le meilleur moyen de contrôler votre alimentation !

Dans cette vidéo, je commande plusieurs plats sur un site de livraison à domicile. Voyons ce que ça donne !

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Les additifs alimentaires : où est le danger ?

Posté le 7 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Face à l’abondance d’informations qui figurent sur les étiquettes des produits alimentaires, il est d’autres signes cabalistiques qui méritent d’être décodés. D’autant que ces noms mystérieux font régulièrement l’objet de rumeurs

Ce sont, on l’a compris, les fameux additifs alimentaires qui, selon les années et à tour de rôle, se voient les uns après les autres qualifier de cancérigènes ou de toxiques pour la santé. La rumeur la plus cocasse concerne le E 300, à qui certains ont donné une réputation de produit dangereux, alors qu’il s’agit en réalité d’acide ascorbique, donc de vitamine C ! Dès lors, comprendre de quoi il retourne s’impose. 

Définition et rôles des additifs alimentaires

Les additifs sont des substances ajoutées intentionnellement aux denrées alimentaires pour remplir certaines fonctions technologiques, comme colorer, sucrer ou conserver. 

Autorisés au niveau de l’Union européenne pour ses États membres, ainsi que pour l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, ils sont définis dans la législation communautaire en ces termes : 

« Toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi, et habituellement non utilisée comme ingrédient caractéristique dans l’alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont l’adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique, a pour effet qu’elle devient elle-même, ou que ses dérivés deviennent, directement ou indirectement, un composant de ces denrées alimentaires. »

Cette législation est basée sur le principe que seuls les additifs explicitement autorisés peuvent être utilisés. Et ce dans des quantités limitées pour certaines denrées. 

Si aucune limite quantitative n’est prévue pour l’emploi d’un additif alimentaire, on doit toutefois y avoir recours selon la bonne pratique de fabrication, c’est-à-dire autant que nécessaire pour obtenir l’effet technologique désiré. 

Une sécurité évaluée avant une mise sur le marché

Ces additifs ne peuvent en outre être autorisés que s’il y a une nécessité technologique à les utiliser, s’ils n’induisent pas le consommateur en erreur et ne présentent aucun risque pour sa santé. 

Avant autorisation, la sécurité de ces additifs est évaluée par le comité scientifique de l’alimentation humaine, un groupe d’experts qui conseille la Commission européenne sur les questions concernant les produits alimentaires. 

Les doses maximales sont toujours mentionnées, et l’étiquette des produits se doit de préciser la nature de l’additif et son numéro d’identification européen ou son nom en clair. 

En France, un décret du 10 août 1994 a créé 22 catégories d’additifs. Parmi ceux-ci citons : les colorants, les conservateurs, les antioxydants, les émulsifiants, épaississants et gélifiants, les révélateurs de goûts et les édulcorants…  La liste des additifs alimentaires en France s’élève à 498 que vous pouvez retrouver sur le site Open facts Food.

Les additifs alimentaire sont-ils dangereux ?

Pour vous montrer concrètement comment les repérer sur les aliments quand vous faites vos courses et pour vous aider à faire la différence entre produit dangereux et simple exhausteur de goût, regardez cette vidéo, et n’oubliez pas que c’est quelque chose que vous pouvez également approfondir en suivant ma Masterclass Tout savoir sur les aliments disponible sur le compte !
Bon visionnage !

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L’huile de coco : un “poison” ?

Posté le 28 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

L’huile de coco est promotionnée par de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux, et notamment des influenceurs, notamment sportifs, mais qui semblent manquer de connaissances en nutrition… Faisons le point.

L’abus d’huile de coco est dangereux pour la santé

Faire la promotion de l’huile de coco pour un usage comme on pourrait le faire avec l’huile d’olive n’est pas responsable. Une consommation accrue d’huile de coco, du fait de sa très haute teneur en acides gras saturés, 86.5 %, peut être responsable de problèmes cardiovasculaires et d’autant plus si elle vient remplacer la consommation d’huiles de bonne qualité.

Des chercheurs de l’université d’Harvard (vous le verrez dans la vidéo) considèrent même l’huile de coco comme un “poison”, favorisant le dépôt de plaques d'athéromes sur la paroi des artères, provoquant une athérosclérose, une des premières causes de mortalité au niveau mondial.

Vous l’aurez compris, l’huile de coco en excès est à déconseiller. Vous pouvez la consommer de temps en temps pour donner un nouveau goût à vos salades ou plats, mais ne la consommez pas de façon systématique, ce n’est pas bon pour votre santé.

Retour sur les acides gras saturés

Pour mieux vous faire comprendre, je me dois de revenir sur les différents types d’acides gras, car ils ne sont pas tous néfastespour la santé, il faut savoir faire la différence. 

Pour bien choisir les matières grasses que l’on souhaite ingérer, il convient de s’attarder sur la nature des acides gras qui les composent. Il en existe plusieurs formes : 

Les acides gras saturés (AGS) :
On les trouve dans les graisses animales (viande, beurre, fromage, crème fraîche ), mais aussi dans certaines huiles végétales (huile de coco, de palme). 

Les limiter est suffisant, car ils conservent des avantages nutritifs certains pour la maman et son bébé notamment et véhiculent les vitamines A,D,E et K. Une consommation excessive d’acides gras saturés est en revanche préjudiciable pour la santé cardio-vasculaire. 

Les acides gras monoinsaturés : 
L’huile d’olive, l’huile de canola (colza), l’huile de tournesol à forte teneur en acide oléique (oméga-9), mais aussi les avocats et certaines noix (noix de cajou, amandes et arachides). Les oméga-9 ne sont pas des acides gras essentiels parce que le corps peut en produire en quantité limitée, à condition que les versions oméga-3 et 6 soient présentes. 

Les acides gras polyinsaturés :
On les trouve dans de nombreuses huiles végétales (huiles de soja, de maïs, de tournesol, de noix, de graines de lin, de pépins de raisin), les poissons gras (saumon, thon, maquereau, hareng, truite, etc.). 

Parmi eux, deux, non synthétisables, sont essentiels à une alimentation saine : l’acide alpha-linolénique de la famille des oméga-3 et l’acide linoléique du groupe des oméga-6.

Les acides oméga-3 sont présents dans le poisson  gras  (sardine,  maquereau, saumon…), l’Afssa recommande de consommer du poisson deux fois par semaine dont au moins une fois un poisson gras, en alternant les espèces, dans les huiles végétales (noix, soja, colza, lin), également riches en antioxydants et en vitamines A et E. Les oméga-6 se trouvent dans les huiles de tournesol, de maïs, de pépins de raisin, mais aussi de soja et de noix.

Intérêts et effets des acides gras

Les oméga-3 et oméga-6 sont indispensables au bon fonctionnement des cellules nerveuses. Ainsi, la consommation d’aliments riches en oméga-3 permet la fluidité des membranes des cellules nerveuses et favorise la transmission de l’influx nerveux, régule la tension artérielle, diminue le taux de triglycérides, agit sur les réactions inflammatoires, immunitaires (comme l’allergie) et aide à lutter contre les états dépressifs.

Un excès en oméga 6  limite l’utilisation des oméga 3, il est donc recommandé de veiller à un équilibre d’apports avec un rapport oméga 6/ oméga 3 / 5 (entre 1/1 et 4/1). Notre alimentation à tendance à être trop riche en oméga-6 et à manquer d'oméga 3

Vous le voyez, les acides gras sont multiples et encore une fois, la variété de votre alimentation, notamment grâce aux plans de repas que vous suivez sur Savoir Maigrir, les intègre pour votre santé, pour votre équilibre alimentaire.

Et au-delà de l’huile de coco, il existe de nombreux produits à base de coco que vous pouvez très bien consommer. Loin de moi l’idée de bannir tous les produits à base de coco. Crème de coco, lait de coco, eau de coco… 

egardez bien la vidéo ci-dessous, j'ai quelques informations intéressantes à partager avec vous ! Et l'huile de coco, gardez la pour la cosmétique ! Bon visionnage !

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La monodiète : un système minceur ou détox ?

Posté le 21 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

La monodiète revient régulièrement sur le devant de l’actualité des régimes mais à quoi sert-elle vraiment ? Est-ce une technique pour perdre du poids ou un système de détoxication du corps ? Elle se confond aussi souvent avec le jeûne intermittent, faisons le point.

La monodiète et le jeûne peuvent porter à confusion. De nombreuses personnes confondent l'un et l'autre... Il est donc important de rappeler la différence entre les deux.

La monodiète

La monodiète consiste à manger le même aliment sur 2 à 3 jours, en plus d’une hydratation. Il s’agit d’une base d’un fruit OU d’un légume le plus souvent la pomme, l’ananas, la carotte, le raisin... parfois même un féculent comme le riz. 

Le but vanté est une mise au repos du système digestif et donc un effet détox. Doit-on en attendre un effet réel sur le poids ? Pas nécessairement selon l’aliment choisi et les quantités consommées. Cette formule ne doit jamais être effectuée sur une trop longue durée de par son caractère très déséquilibré. Bien sûr ce modèle est totalement déconseillé aux personnes diabétiques.

Vous verrez dans la vidéo en bas de blog que cette technique, qui n’a pas vraiment de sources nutritionnelles (on se demande encore qui l’a mise en avant) et que les discours à ce sujet sur les réseaux sociaux manquent de connaissances en nutrition solides.

Rappelons également que cette formule n’a aucune base éducative et que reprendre son alimentation d'avant conduit ensuite naturellement à une reprise de poids. D’autant que ces cures carencées en protéines favorisent l’effet yoyo.

Et le jeûne, c’est pareil ?

Le jeûne est lié à une privation de nourriture, hors boissons non sucrées. Si nous déconseillons cette formule sur une longue durée, le jeûne intermittent d’une durée de 16 à 20 h (nuit comprise) tel que proposé de façon ponctuelle dans le cadre de notre programme présente de nombreux intérêts. 

Contrairement à la monodiète, Cette pratique semble en effet aider à mobiliser les graisses corporelles et fonctionne donc directement comme un accélérateur de perte de poids. Les repas du reste de la journée restent équilibrés et de ce fait on évite les carences et déséquilibres.

Le caractère ponctuel de ce type de pratique reste de mise et cela impose d’être dans un bon état de santé ! Cette formule est déconseillée pour les personnes diabétiques ou qui prennent d’autres médicaments nécessitant l’absorption d’aliments, les enfants et adolescents, les femmes enceintes et allaitantes. 

La monodiète : régime ou détox ?

La monodiète est quelque chose que je déconseille et si vous souhaitez “nettoyer votre corps de l’intérieur”, vous verrez qu’une simple restriction alimentaire (mais avec une alimentation variée) peut suffire. Je vous explique tout ça dans la vidéo. Bon visionnage !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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