Posté le 20 decembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Le Nutri-Score : vous le connaissez toutes et tous mais vous aide-t-il vraiment à faire vos achats de façon plus raisonnée et plus responsable ? Rien n’est moins sur…
Sur le site du Nutri-Score, voici la définition qui est donnée :
“Le Nutri-Score est un label alimentaire qui traduit la valeur nutritionnelle des produits en un code lettré et chiffré clair. Chaque produit se voit attribuer un score sur la base d’un algorithme scientifique. Cette formule tient compte des substances nutritives à éviter (valeur énergétique et quantité de sucres, d’acides gras saturés et de sels) et à préférer (quantité de fibres, de protéines, de fruits, de légumes et de fruits à coque, d'huile de colza, d'huile de noix et d'huile d'olive). Vous voyez ainsi en un clin d’œil les produits conseillés et ceux dont il vaut mieux limiter la consommation.”
Malheureusement, il semble que la réalité soit toute autre. Effectivement, la compréhension du public n’est pas du tout celle escomptée car les produits ne sont pas classés en catégories.
Les céréales Frosties ont par exemple le même Nutri-Score qu’un camembert. Mais ce sont des produits totalement différents, qui ne se consomment pas de la même façon…
Par chance, ce système est facultatif pour les industriels qui n’ont donc pas d’obligation à l’afficher. Mais tous les produits classés A sont-ils plus intéressants que les produits classés B, C… Tout dépend comment vous les consommez.
L’huile d’olive est classée parfois D quand le Coca Zéro est classé B. Alors que les graisses contenues dans l’huile d’olive sont intéressantes d’un point de vue nutritionnel et une consommation dosée de matières grasses de bonne qualité est conseillée quotidiennement alors qu’un soda light doit rester une boisson plaisir consommée occasionnellement …
Des exemples comme cela, il y en a beaucoup et je félicite le magazine Que Choisir qui a su mettre les points sur les I, vous verrez, je parle de leur article dans la vidéo.
Le Nutri-Score est selon moi un outil qui fait l’erreur de ne pas considérer l’alimentation dans son ensemble. Il est limitant et ne permet pas d’avoir une vision juste de l’alimentation. L’alimentation doit rester un plaisir, et non une suite d’interdictions comme le Nutri-Score pourrait le laisser penser, car même si ce n’est pas l’intention première de ce système, la réaction du consommateur est d’écarter les produits E au profit des produits A, alors que consommer de tout, avec l’équilibre et des quantités adaptées comme je vous l’apprends à travers Savoir Maigrir, sera tout de même meilleur pour votre santé.
De plus, le nutriscore compare principalement des produits élaborés et industriels entre eux. Certes, certains biscuits sont nutriscore A, mais doit-on pour autant en manger au quotidien sans compter ?
C’est mon coup de gueule de la semaine, je vous laisse regarder cette vidéo et vous l’aurez peut-être remarqué, nous venons de dépasser les 500 000 abonnés sur la chaîne YouTube !! Merci pour votre soutien !
Posté le 13 decembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Courge butternut ou buttercup, courge bleue de Hongrie, potimarron… ces produits que l’on consomme beaucoup en automne hiver ont de vrais avantages nutritionnels pour vous qui prenez soin de votre ligne. Petit décryptage alimentaire.
Le potiron est la plus ancienne des courges. Je vous en parle ici car il n’est pas détaillé dans la vidéo. Ses graines sont comestibles une fois grillées et salées. Il est riche en eau à 92 % et n’apporte que 20 kcal/100 g. Le potiron apporte en moyenne 1,3 % de fibres qui, consommées cuites et mixées la plupart du temps, sont très bien tolérées.
Les potirons les plus intensément colorés renferment un maximum de bêta-carotène aux propriétés vitaminiques et antioxydantes. Avec 1,8 à 2 mg de provitamine A/100 g, une portion de 200 g de potiron suffit à couvrir les besoins journaliers. On revient sur ce bêta-carotène un peu plus bas.
D’accord, la saison est un peu passée mais je voulais vous en parler parce que vous en trouvez tout de même facilement sur les étals, et elle fait partie de la famille des cucurbitacées, comme les courges, et même comme le concombre ou encore le cornichon !
La courgette est le fruit d’une plante herbacée grimpante que l’on consomme comme légume à l’état jeune (avant maturité). Elle possède une chair blanc crème très juteuse avec quelques pépins.
Comme l’ensemble des légumes verts, la courgette est composée essentiellement d’eau et est par conséquent très pauvre énergétiquement. C’est pour cela qu’elle est intéressante pour nous. La richesse de la courgette en potassium (230 mg/100 g) est intéressante pour la santé cardiovasculaire : une alimentation riche en potassium possède des effets antihypertenseurs reconnus.
En fin de vidéo, retrouvez l'excellente recette de gratin de courgettes au jambon, une recette Savoir Maigrir bien-sûr.
Ce groupe d’aliments devrait constituer la base de tous nos repas. Il apporte l’essentiel des fibres nécessaires à une bonne santé ainsi que des vitamines (dont beaucoup d’antioxydants) et des nutriments en quantité importante.
En France, la consommation de fibres (11 g en moyenne) est loin des recommandations officielles. Pourtant, les fibres aident à réduire les maladies cardiovasculaires et intestinales et pourraient aussi, en modifiant la flore intestinale (ou microbiote), agir sur les cancers digestifs, les maladies cardiovasculaires…
Sachez d’ailleurs que vous pouvez récupérer les graines de courge et les consommer après les avoir faites griller par exemple, elles contiennent 6,4 g de fibre/100g.
Les carotènes sont les pigments jaune vif et orange que l’on trouve dans quantité de végétaux comme les courges telles que la butternut, le potimarron, la citrouille…
Ils les protègent des ultraviolets et absorbent la lumière pour améliorer la photosynthèse. Ils forment une grande famille et sont réputés avoir des effets bénéfiques pour la santé : protection de l’œil, réduction des risques de cancer, action antioxydante, synthèse de la vitamine A par l’organisme.
Le bêta-carotène donne aux citrouilles et autres courges leur belle couleur, l’alpha-carotène, que vous retrouvez aussi dans les carottes et les oranges, ou encore le lycopène, que l’on trouve dans les tomates et les pastèques.
Vous voyez, les courges sont synonymes de fibres, de vitamines et d’antioxydants, le tout pour des valeurs caloriques faibles et des prix tout à fait abordables. Soupes, veloutés, frites… les modes de cuisson des courges sont multiples, des produits pour vous amuser en cuisine et vraiment vous faire plaisir dans l’assiette.
Regardez la vidéo qui suit pour compléter ces informations. Vous verrez que les valeurs nutritionnelles des courges sont assez proches les unes des unes mais on relève des avantages notoires pour certaines d'entre elles. Bon visionnage !
Posté le 7 decembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Les vitamines sont des composés chimiques produits par les plantes et par les animaux. Les vitamines s’appellent ainsi pour 2 raisons : elles sont vitales et ont été trouvées pour la première fois dans des acides aminés.
Notre corps en a besoin pour fonctionner. Il peut en synthétiser certaines, mais pour la plupart, l’alimentation est la source unique , d’où l’importance de varier ce que nous mangeons pour couvrir tous nos besoins.
On compte en tout 13 vitamines (voir ci-dessous), chacune ayant des fonctions spécifiques. Certaines sont solubles dans l’eau (hydrosolubles), d’autres dans les graisses (liposolubles, vitamines A,D, E et K), ce qui souligne l’importance des lipides dans notre alimentation.
Les vitamines A, C et E jouent un rôle antioxydant, ce qui signifie qu’elles empêchent l’oxydation de certains éléments chimiques, laquelle accélère le vieillissement des cellules et l’apparition de maladies.
Pour aller droit au but, voici les différentes vitamines et leurs rôles dans notre organisme (pour aller plus loin, regardez bien la vidéo en fin d’article !).
Vitamine A (rétinol et bêtacarotènes) :
Elle a un rôle antioxydant et anti-infectieux, sert pour la vision nocturne, la production de mélamine et la santé de la peau. Elle est aussi importante pour la croissance chez les enfants.
Vitamine B1 (thiamine) :
Elle assure une bonne assimilation des aliments, participe aumétabolisme des protéines, des lipides et glucides, elle permet la production d’énergie et assure le bon fonctionnement du système nerveux.
Vitamine B2 (riboflavine) :
Elle permet la production d’énergie, l’assimilation des autres vitamines du groupe B, une peau en bonne santé ainsi que des cheveux et des ongles en pleine forme et participe au bon fonctionnement du système nerveux.
Vitamine B3 (PP ou niacine) :
Elle participe au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides, à la baisse du taux de triglycérides dans le sang, au bon fonctionnement du système nerveux, à la synthèse hormonale et à la synthèse de la kératine (protéine qui permet de bâtir les poils, cheveux et ongles…).
Vitamine B5 (bépanthène) :
Elle a un rôle anti-infectieux, permet la cicatrisation de la peau, la croissancedes cheveux, participe au bon fonctionnement du système nerveux et a également un rôle sur la fertilité.
Vitamine B6 (pyridoxine) :
Elle favorisel’absorption du magnésium,participe au métabolisme des protéines des lipides et des glucides, à la formation de l’hémoglobine, la transformation du tryptophane en vitamine B et la synthèse hormonale et des neurotransmetteurs.
Vitamine B8 (biotine) :
Elle intervient dans le métabolisme des protéines des lipides et des glucides.
Vitamine B9 (folates ou acide folique) :
Elle permet la synthèse et renouvellement de l’ADN et des cellules sanguines et la synthèse des hématies. Importante en cours de grossesse et avant la conception.
Vitamine B12 (cobalamine) :
La fameuse, celle qui peut manquer aux végétaliens. Elle permet la synthèse et le renouvellement de l’ADN et des cellules sanguines et participe au bon fonctionnement du système nerveux.
Vitamine C :
Elle a un rôle antioxydant et anti infectieux, participe à un bon système immunitaire, et permet une bonne absorption du fer.
Vitamine D :
Elle permet l’assimilation du calcium et du phosphore, la consolidation osseuse, et a un rôle anti-infectieux. On l’appelle aussi la vitamine soleil, car elle est synthétisée par l'organisme lorsque la peau est exposée au rayonnement UV (b principalement) de la lumière du soleil Une exposition quotidienne au soleil de 15 à 20 min vous assure, en plus de prendre l’air, un bon apport en vitamine D.
Vitamine E :
Elle permet le maintien du système immunitaire, a un rôle antioxydant, permet une diminution du cholestérol LDL et stimule la fertilité
Vitamine K :
Elle assure la coagulation du sang et la minéralisation des os. Essentielle pour se remettre d’une blessure.
Si vous mangez varié et de saison, vous serez en pleine forme et vous développerez une bonne résistance aux agressions extérieures (virus, maladies, coups de fatigue…) !
Pour aller un peu plus loin, je vous invite à regarder cette vidéo, vous allez tout savoir sur les vitamines !
Posté le 30 novembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Aujourd’hui, j’ai décidé de faire un tour sur Youtube et j’ai de nouveau remarqué tous ces challenges autour de la nourriture. Nous en avons déjà parlé vous vous souvenez avec aLan Food Challenge, Matt Stonie ou encore Charles de Fast Good Cuisine. Pourquoi cette tendance écoeurante a autant de succès ?
Le premier danger que représentent ces challenges, c’est le fait d’envoyer dans le corps un bolus, une forte quantité de graisse ou de sucre en très peu de temps.
Dans le cas du drink challenge dans la vidéo, cela provoque des pics d’insuline très forts et la répétition de ces challenges peut venir perturber la production et la régulation de cette insuline.
Par conséquent, cette pratique peut favoriser la montée du diabète, si votre capacité à sécréter de l'insuline est atteinte, votre glycémie va mal se réguler et l’apparition d’un diabète est alors possible.
Notez que le volume ingurgité dans la vidéo est de 3 litres de soda Mountain dew (soit 90 g de sucre pur), un soda interdit dans plus de 100 pays du fait de sa teneur en huile végétale bromée. C'est un additif alimentaire (E443) qui aurait des conséquences néfastes sur le comportement et la fertilité. Attention, il est toujours autorisé en France.
Ce n’est pas seulement la composition de la boisson qui pose problème, c’est aussi le volume ! Car si vous faites la même chose avec de l’eau, vous prenez aussi le risque de noyer votre organisme et d’avoir un oedème du poumon.
Dans la 2ème vidéo, avec le Nutella, le principe est le même :consommer de grandes quantités de nourriture en très peu de temps. Là, en plus du sucre, il y a aussi du gras. Il va consommer 150 g de graisse en seulement quelques minutes…
Mais pourquoi ces vidéos ont autant de succès ? Certains en font même des version ASMR, vous savez, ces versions où le son prend une place importante et où l’on entend que les bruits de bouche (mastication, succion, craquements…).
Il y a un côté fascinant dans ces vidéos (je ne parle pas là de la consommation de nourriture en grande quantité bien-sûr), nous pourrions avoir une approche psychanalytique du sujet et dire qu’il y a un côté régressif, où l'on retourne à l’état de bébé, en ne se concentrant que sur le son comme pourrait le faire un foetus dans le ventre de sa mère.
Ces vidéos autour de la nourriture accumulent des millions et des millions de vues… Si seulement nous avions autant de succès avec des vidéos diététiques !
Si vos enfants ou vos amis regardent ce type de vidéos, mettez-les en garde sur les conséquences que cela a sur la santé.
Ces challenges existent depuis quelques années, certains YouTubeurs qui en font sont devenus obèses, d’autres restent minces… mais s’ils veulent rester en bonne santé, il faudra penser à changer de type de challenge !
Bon visionnage !
Posté le 22 novembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Comme plus de 70 % des ménages Français, vous faites vos courses dans les grandes surfaces. Vous avez alors à votre disposition des produits de marques, des produits de marques de distributeurs et des produits discounts. Comment les choisir ?
Vous me connaissez et je vous le répète souvent : lisez les étiquettes alimentaires. C'est le meilleur moyen de bien se rendre compte de la composition du produit et de sa valeur nutritionnelle. N'oubliez pas que le premier ingrédient sur la liste est celui le plus présent dans le produit.
Notez également que plus la liste des ingrédients est longue, plus le produit est transformé et relève davantage de la chimie que de la cuisine.
Lire les étiquettes, vous commencez à bien connaître, mais après, il faut comparer. Teneur en sucres, en graisses, en protéines... les conservateurs, les émulsifiants... tout cela doit rentrer en compte dans votre choix, car au-delà de la qualité des produits utilisés qui est parfois difficile à apprécier (vous verrez le cas de la viande dans le cassoulet en boîte par exemple), il faut aussi regarder... le prix !
Eh oui, vous verrez que pour l'exemple de la sauce tomate bolognaise, le produit Eco + vaut largement le coup.
Pensez toujours à jeter un œil à la qualité des ingrédients. Mieux vaut privilégier des ingrédients identifiables que vous pourriez utiliser à la maison. Exit le plus possible l'huile de palme, le sirop de fructose, les amidons modifiés...
Ce sera mon dernier conseil pour aujourd'hui. Méfiez-vous ! Un produit à la dominance verte n'est pas forcément un produit bio ou sain, les allégations "Sans sucre", "Sans colorants..." sont aussi là pour vendre le produit et la meilleure lecture, c'est celle de l'étiquette quand vous retournez le produit.
Je sais que vous êtes des consommateurs et des consommatrices averti(e)s, et nous devons rester vigilants face aux messages marketing qui jouent plus sur nos émotions que sur notre vraie réflexion.
Regardez bien cette vidéo, il y a quelques surprises... :)
Bon visionnage !
Posté le 15 novembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Dans le cas de la ménopause chez les femmes, et de l’andropause chez les hommes, on voit fréquemment une prise de poids de 4 à 5 kg du fait d’une modification hormonale qui influe sur votre capacité à stocker les aliments et la diminution de votre dépense d’énergie.
A ce moment de sa vie, la femme est confrontée à plusieurs éléments déstabilisants : elle se sent vieillir, ses enfants ont souvent quitté la maison, et sa vie s’en trouve largement modifiée.
La ménopause si souvent évoquée pour la prise de poids est également une phase de modifications psychologiques. Pour les femmes, cette date très symbolique, incarne souvent un transfert vers une génération différente, amplifiée par le départ des enfants et la fin de la possibilité d'avoir des enfants, liée à l’arrêt des règles.
Dès lors, la nourriture lui permet de retrouver une sensation de bien-être. L’effet anabolisant des traitements de substitution est également important.
La diminution du taux de certaines hormones, sexuelles en particulier (les oestrogènes), entraîne une baisse de l’activité des cellules donc une chute des dépenses énergétiques, d’où l’installation de ces 4/5 kilos.
On en parle quasiment jamais, mais les hommes aussi sont concernés par cette baisse de la production des hormones sexuelles (la testostérone), entraînant une prise de poids, principalement située au niveau de l’abdomen.
L’appétit sexuel diminue, la dépense d’énergie quotidienne également et la prise de poids est très souvent au rendez-vous. Beaucoup d’hommes n’en n’ont pas conscience, mais c’est bien réel !
Face à cette modification du corps et à ce changement de “statut biologique”, il est possible de réagir et éviter la prise de poids. Il vous faudra adapter votre alimentation et augmenter votre activité physique en conséquence.
Je vous explique tout dans la vidéo ci-dessous, regardez-la, de toute façon, tout le monde est ou sera concerné par cette situation à un moment ou un autre.
Bon visionnage !
Posté le 8 novembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
La spiruline est considérée comme un super aliment grâce à sa richesse exceptionnelle en minéraux et en oligoéléments ainsi qu’en protéines.
La spiruline est à la fois une micro-algue et un ensemble de micro-bactéries qui poussent naturellement dans les lagunes d’eau douce. Ainsi nommée en raison de sa forme spiralée, elle appartient à la famille des cyanobactéries ou micro-algues bleu-vert.
Dans le commerce, on la trouve généralement sous forme de poudre bleu-vert déshydratée, en vrac ou encapsulée. Elle est naturellement riche en protéines végétales (55 à 70 %) de qualité satisfaisante.
C’est une source intéressante d’acide gamma-linolénique (Oméga-6), dont il convient toutefois d’équilibrer les apports, au profit des Oméga 3. C’est également une source d’oligoéléments et particulièrement de fer. 15 mg de fer dans 10 g de spiruline mais il s’agit toutefois de fer non héminique et donc moins bien assimilé.
Elle fournit par ailleurs une quantité astronomique de bêta-carotène, soit de 12 000 UI à 25 000 UI/5 g de poudre. Et contrairement aux autres algues, la spiruline ne contient pas d’iode.
Une utilisation qui varie selon les régions du monde
Tous ces principes actifs lui confèrent une action puissante sur les troubles veineux et capillaires.
Cette richesse en nutriments fait de la spiruline un produit de choix utilisé pour combattre la malnutrition dans plusieurs pays, d’autant qu’elle présente l’avantage de pouvoir être produite localement.
Dans les pays industrialisés, la consommation de spiruline reste peu intéressante, vous le verrez, c’est effectivement le discours que je tiens dans la vidéo qui accompagne cet article, mis à part pour les personnes carencées en fer.
Une utilisation quotidienne prolongée peut toutefois engendrer des troubles intestinaux mineurs (ventre gonflé et gaz). Il suffit alors de faire une pause dans la prise de spiruline pour voir les troubles disparaître.
Notez tout de même que la présence de phycocyanine, aux propriétés détoxifiantes stimule le système immunitaire, ce qui est intéressant en période automnale ou hivernale.
Si vous voulez tester, je vous conseille de vous en fournir en poudre déshydratée et de tester cette recette qui peut remplacer de temps en temps s un laitage et un fruit dans votre menu.
Ingrédients pour 1 personne :
1/2 c. à c. de spiruline en poudre (1,5 g)
1 c. à c. d’eau
1 c. à s. de jus de citron
1 banane
100 ml de boisson végétale nature enrichie en calcium
Quelques glaçons.
Marche à suivre :
Réhumidifier la spiruline avec l’eau et le jus de citron.
Laisser reposer quelques minutes.
Mixer avec la banane épluchée, la boisson végétale et quelques glaçons.
Déguster sans attendre.
Regardez bien cette vidéo, elle vous apporte encore plus de renseignements sur ce super aliment et vous aurez mon avis concernant la spiruline dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée comme la vôtre ! Bon visionnage !
Posté le 2 novembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Si vous avez la télévision, alors vous n'avez pas pu passer à côté : les Box repas minceur. D'où ça vient, comment ça marche… je vous explique tout !
L'origine des plats minceur préparés nous vient de Weight Watchers. Si les plats cuisinés étaient déjà disponibles dans les supermarchés, c’est la marque aux 2 W qui a lancé la version minceur. De nombreux acteurs américains ont emboîté le pas, mais on se souviendra surtout de Jenny Craig.
La société Jenny Craig avait poussé le concept un peu plus loin en poussant l’accompagnement via des “boutiques”, des succursales permettant l'accueil du public par une diététicienne. Le but était alors de fournir les plans de repas mais aussi les repas eux-mêmes, les clients n’avaient alors qu’à manger ce qu’on leur donnait pour perdre du poids.
Vous retrouvez la même démarche avec le régime Comme J’aime, avec leur matraquage publicitaire, vous n’avez pas pu le louper !
Le problème avec ce principe, c’est qu’il n’y a aucun apprentissage nutritionnel. Les personnes sont face à leurs plats préparés sans pour autant en connaître l’exact composition et encore moins l’apport nutritionnel qui va avec.
Un autre problème, c’est la qualité gustative, les saveurs ne sont pas toujours au rendez-vous. C’est ce sur quoi j’ai vraiment insisté sur les plats frais que vous pouvez maintenant commander sur Savoir Maigrir, car vous le savez, je place le plaisir au centre de la réussite d’un amincissement.
Et vous remarquerez que nous ne mettons à votre disposition que des plats. Il n’y a pas d’entrée ni de dessert. Ainsi, vous apprenez à intégrer ces plats dans vos plans de repas quotidiens, et ces plats préparés viennent en dépannage. Il est important que vous continuiez à cuisiner et que vous gardiez le contrôle de votre alimentation.
Nourrir les gens comme des oisillons sans les aider à apprendre à voler de leur propres ailes, ce n’est pas la démarche de Savoir Maigrir, vous le savez, vous êtes là pour apprendre à rééquilibrer votre alimentation, et nous sommes là pour vous accompagner !
Comptez sur toute l’équipe et profitez des tous les services et avantages proposés sur le programme quand vous en avez besoin.
Je vous laisse regarder la vidéo de cette semaine, je vous explique en détails comment fonctionne ces Box Régime Minceur ou la réussite semble plutôt du côté des entrepreneurs que des usagers... Je vais demander à Benjamin Castaldi ! :) Bon visionnage !
Posté le 25 octobre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Il existe deux catégories de glucides alimentaires : les glucides simples, comme le saccharose, le fructose et le glucose, qui sont responsables du goût sucré des aliments, et les glucides complexes, dans lesquels on inclut l’amidon et les fibres, ces dernières correspondent à la partie des aliments qui n’est pas digérée par le tube digestif.
Le corps humain vit essentiellement à partir du glucose, et notamment le cerveau qui en consomme un minimum de 60 g par jour. Ainsi, lorsqu’on ne le lui en donne pas, il l’obtient en dégradant progressivement les glucides complexes.
Notez que ce n’est pas la consommation de glucides en elle-même qui entraîne le diabète de type 2, mais une surconsommation de sucres de mauvaise qualité , notamment sous forme de produits sucrés. Sans oublier qu’un excès de consommation nuit clairement à l’appareil dentaire. Et le problème c’est que ces sucres simples sont partout…
Le problème n’est pas le “sucre” en soi, mais la quantité que nous consommons et les sucres cachés dans les produits industriels qui en plus d’être de mauvaise qualité, sont difficiles à identifier et donc à doser. En effet, si le sucre est idéal pour prolonger la vie d’une denrée, il permet également d’obtenir des produits qui séduisent davantage le consommateur.
Aujourd’hui, on le trouve dans certains produits inattendus comme le jambon par exemple. De fait, cela augmente notre consommation de sucre sans que nous puissions la maîtriser.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, vous allez voir la quantité de sucre dans des aliments du quotidien et vous verrez que la dose maximale de 50 g (pour les femmes) et de 60 g (pour les hommes) de produits sucrés qui correspond aux recommandations de maxi 10% de l’apport énergétique total par jour est difficile à tenir, du fait de l’ajout de sucre dans la plupart des produits.
La tendance actuelle consiste à diminuer la consommation des produits contenant des sucres simples. En effet, comme le sucre est un élément goûteux, on a envie d’en manger régulièrement et une consommation plus régulière entraîne un désir de surconsommation.
Par ailleurs, de nombreux produits gras contiennent aujourd’hui des sucres ajoutés. Dès lors, la surconsommation de sucres simples peut s’additionner à ces sucres cachés et suffit à déséquilibrer nos rapports alimentaires.
En pratique, on préfère les sucres lents (complexes) qui assurent une production d’énergie intéressante, en délivrant du glucose au corps de façon progressive, et entretiennent un effet d’harmonie qui semble plus intéressant.
Les fruits contiennent des sucres simples (fructose majoritairement) associés à des fibres, vitamines et minéraux, dont la consommation reste intéressante quotidiennement à raison de 2 à 3 portions.
Regardez cette vidéo, vous allez voir qu'entre les apports conseillés au quotidien et ce que nous consommons vraiment, il peut rapidement y avoir des écarts difficiles à mesurer !
Posté le 19 octobre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Le diabète est une maladie chronique causée par une insuffisance ou un défaut d’utilisation de l’insuline qui entraîne un excès de sucre dans le sang. Que l’on craigne un diabète ou que l’on en ait un, et, quel que soit le type de diabète (type 1, type 2 ou gestationnel), nous nous interrogeons régulièrement sur la nature des aliments qu’il faut consommer et sur les différentes combinaisons possibles entre eux.
La conduite à tenir dans ce cas-là est tout à fait paradoxale, car il existe des règles communes aux trois situations, qui concernent principalement l’hygiène de vie et le mode alimentaire, mais en même temps les “interdictions” ou autorisations ne sont pas du tout les mêmes.
Tout dépend de la nature du diabète, mais, généralement, l’alimentation recommandée est celle d’une alimentation bénéfique pour toute la famille.
Elle doit couvrir vos besoins énergétiques et s’adapter à votre âge, votre corpulence et votre rythme de vie, et vous aider à prévenir les maladies cardiovasculaires, tout en maintenant impérativement une consommation suffisante de glucides complexes, en privilégiant ceux à index glycémique bas.
Le diabète de type 1 est lié à un dérèglement, à un déficit d’insuline, une hormone régulatrice de la glycémie. Potentiellement très grave s’il n’est pas contrôlé, le diabète de type 1 est aujourd’hui très bien pris en charge (mais pas guéri) grâce à un apport d’insuline exogène.
Dans le cas du diabète de type 2, on observe une perturbation du métabolisme glucidique. Si elle apparaît progressivement et insidieusement, la maladie a des conséquences graves, voire mortelles, à long terme.
En seconde partie de grossesse, les besoins en insuline sont plus importants. Il apparaît en effet une réponse biologique à l’insuline diminuée (résistance à l’insuline) à partir du deuxième trimestre. Ceci devrait provoquer une libération plus importante d’insuline pour réussir à faire rentrer le sucre dans les cellules et ainsi maintenir la glycémie stable.
Si ce phénomène n’est pas compensé, cela déclenche un diabète, qui peut ne durer que le temps de la grossesse : le diabète gestationnel. Un examen est effectué pour le vérifier entre la 24e et la 28e semaine.
Pendant les deux premiers trimestres, le taux sanguin d’insuline élevé permet la constitution de réserves maternelles. Au 3ème trimestre apparaît une réponse biologique à l’insuline qui détourne le glucose maternel au profit des tissus foetaux.
La glycémie est le taux de glucose présent dans le sang. Sa valeur normale à jeun varie entre 0.70g/l et 1.10g/l en moyenne. Elle peut également naturellement augmenter après un repas jusqu’à 1,4 g/l, puis revenir à la normale, généralement 2 heures après une prise alimentaire.
Entre 0.70g/l et 1.10g/l : c'est le taux de glucose normal par litre de sang, deux heures après une prise alimentaire. Au-dessus d'1.1 g, on parle d'hyperglycémie, entre 0.7 et 1 g, de valeur normale, et en-dessous de 0.7 g, d'hypoglycémie.
Lors d’une prise de sang, on mesure la glycémie. Après un repas, le pancréas sécrète de l’insuline pour faire rentrer le sucre dans les cellules. L’insuline permet de réguler cette glycémie.
Le diabète se caractérise donc par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un excès de sucre dans le sang et donc un taux de glucose (glycémie) trop élevé.
Il est diagnostiqué lorsque la glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1.26 g/l à deux reprises ou égale ou supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.
Alors il y a deux choses : premièrement, les fibres. C’est très important chez un diabétique d’avoir une belle consommation de fibres parce plusieurs études ont établi un lien entre un apport élevé en fibres solubles et une sensibilité accrue à l’insuline et parce qu’elles vont diminuer la prise alimentaire globale.
Et la deuxième chose c’est de continuer à conserver un juste apport de glucides, votre corps en a toujours besoin ! En privilégiant les aliments qui ont des indices glycémiques bas. Cela veut dire qu’un aliment qui a un indice glycémique élevé, entraînera un pic de glycémie (taux de sucre dans le sang) avec un besoin accru d’insuline ; pendant qu’un aliment a un indice glycémique bas, entraînera une réponse plus basse et de la glycémie et des besoins en insuline.
Parmi les aliments à indice glycémique bas, on va citer le quinoa, les lentilles, les légumineuses, les patates douces mais là encore attention, on va préférer les patates douces vapeur plutôt que la purée. Pourquoi ? Parce que le simple fait de mixer ou de prolonger une cuisson excessivement, augmente l’index glycémique.
Vous aurez toutes les explications dans cette vidéo, type 1, type 2, gestationnel... Vous allez tout savoir sur le diabète !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.